La dame à l'hermine

La dame à l'hermine :                                        Nosjean Batiste 2°4            

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        Léonard de Vinci, son réalisateur, est né en 1452 dans le village de Vinci près de Florence. Il est fil illégitime d'un bourgeois florentin. Dès son plus jeune age Léonard de Vinci est placé en apprentissage dans une atelier d'artiste, il y développe beaucoup de connaissances comme peintre, architecte, il a des compétences en anatomie et en géométrie. Il devient rapidement un artiste totale. L'oeuvre fut réalisée entre 1488 et 1490, aux débuts de la renaissance italienne. A cette époque, Léonard de Vinci s’interrogeait sur des projets aériens. L'oeuvre mesure 54 x 39 cm, c'est une huile sur bois de noyer. Elle est aujourd’hui conservée temporairement depuis le 12 mai 2012 au château du Wawel à Cracovie en attendant la réhabilitation du musée Czartoryski dans la même ville. Le tableau représente une femme, sur fond noir, tenant des ses bras une hermine blanche.

        On pense que l'oeuvre représente Cecilia Gallerani, la maitresse de Ludovic Sforza, duc de Milan. Elle pose de trois-quart, le visage tourné vers le spectateur. Cécilia semble tourner la tête comme si quelqu’un lui parlait. Elle porte une robe somptueuse pourpre ainsi qu'un voile bleu sur son épaule gauche, sa tête est enveloppée d’un précieux voile transparent. Léonard de Vinci a mis un soin tout particulier à réalisé le collier de perles qu'elle porte. Le second personnage, l'hermine blanche, se tient dans les bras de Cecilia. Son visage et son regard sont tournés dans la même direction que ceux du modèle. De par sa blancheur, l'hermine représente la pureté de Cecilia. La lumière est spécial et très importante dans cette œuvre, en effet elle vient de la gauche du tableau, les deux personnages regardent dans cette direction, or elle ne parvient pas à l’arrière plan, il n'y a aucun décors, la femme est représenté sur fond noir. Cela permet à Cecilia d'être le  principal et seul sujet de l'oeuvre. Le décalage entre la richesse des vêtements, le geste ferme et le visage encore juvénile ajoutent au charme du tableau. Une inscription erronée figure dans le coin haut gauche de la toile, « LA BELE FERIONIERE. LEONARD D’AWINCI. », probablement une confusion faite par un restaurateur avec le portrait de profil du Louvre, et considéré tout au long du XVIe siècle comme un portrait authentique de la Belle Ferronnière.On peut aussi observer un axe virtuel passant par les deux visages des personnages représentant la zone vertical de la lumière

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        Aujourd’hui encore, l'oeuvre fait partie des quatre peintures les plus célèbres de Léonard de Vinci. Elle fut réalisé en plusieurs parties. La version initiale serait un portrait traditionnel, dans la même veine que La Belle Ferronière ou La Joconde. Alors qu'au départ l'hermine n'existait pas, les photos des différentes couches de peinture sous-jacentes montrent qu'elle fait son apparition lors d'une étape intermédiaire. La position du bras de Cecilia Gallerani est alors modifiée, et un voile bleu est ajouté sur son épaule gauche. Enfin, dans la version finale, la main qui tient délicatement l'animal devient plus charnue et l'animal change totalement d'aspect et de couleur. De frêle petite bête grise, il se mue en une curieuse espèce, plus forte, d'une teinte presque blanche, tenant du lion avec des pattes de chien devenue l'hermine. On peu penser que Léonard de Vinci aurait rajouté l'Hermine pour symboliser l'amant de Cecilia Gallerani, car l'hermine est un symbole de noblesse. Pour la mettre en relation avec une autre œuvre similaire, on peut choisir la Joconde, cette œuvre réalisée également par Léonard de Vinci, entre 1503 et 1506, représente aussi une femme inexpressive et pure.

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