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La culture savate sous la renaissance

Cours : La culture savate sous la renaissance. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Décembre 2015  •  Cours  •  1 709 Mots (7 Pages)  •  771 Vues

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Seang Narrau 

Exposé sur la séance 12

Partie 6 : La culture savante sous la renaissance.

Dans le texte on peut retrouver la culture savante de la ligne 21 à 22 à travers les sciences : « comme ceux de la dialectique, physique, métaphysique, mathématique, et théologie ; »

On peut aussi retrouver la culture savante à travers les langues de la ligne 26 à 27 : « en latin, les autres en grec, hébreu, chaldéen, syriaque, allemand, italien, anglais, écossais.

Enfin on peut observer tout au long du texte que la culture antique est présente sous la renaissace avec plusieurs exemples : ligne 50 : « anges », ligne 56 : « Pallas », ligne 56 : « Apollon » ...

J’ai préféré commencer par expliquer la présence de la culture antique sous la renaissance.

Sous la Renaissance les italiens pensent que depuis la chute de l’empire romain en 453, la culture des anciens est tombée dans l’oublie, ou corrompue par les influences gothiques des barbares. La nostalgie d’une Italie puissante se nourrissait de l’évidence des traces d’un passé glorieux, les ruines de Rome, les vestiges, les arcs antiques, des temples, les arènes, les thermes etc … renforçaient cette idée. Les hommes commençaient à vouloir faire renaitre la grandeur perdue, afin de regarder le passé autrement. C’est ainsi que des fouilles commencèrent, pour exhumer des trésors, pour dessiner des reconstitutions d’éléments d’architecture, de paysages antiques, statues, des vestiges de l’art etc … Au fil des découvertes, des dessins, à partir du XVème siècle toutes les grandes familles, et les papes eux-mêmes décidèrent de commander des fouilles pour récupérer des « antiques » afin d’orner leurs cabinet de curiosité. Par exemple Ghiberti avait fait venir des statues Alexandrines de Grèce, ce qui a influencé les arts en imposant un gout particulier.

Certains hommes de la Renaissance furent passionnés par les lettres antiques, ce qui montre une implantation de la culture dans les lettres. La fouille de textes grecs antique et leur traduction montre que la culture antique c’est aussi installée dans les lettres. En effet, les grandes bibliothèques italiennes comme celle de Laurent le Magnifique commencent à envoyer un peu partout des agents et des copistes.

La culture antique est bien évidemment présente dans les arts, architectures etc… mais c’est consacré a la partie 7 : Fête et arts de l’éphémère fait par une autre personne du groupe.

Après avoir expliqué la partie sur la culture antique, j’ai décidé de parler ensuite des langues sous la renaissance :

Sous la renaissance la question qui se pose est de savoir ce que pouvait être le beau style en langue vernaculaire : Fallait-il simplement reproduire en toscan, français, anglais, espagnol, allemand les élégances des auteurs antiques ou bien fallait-il inventer des formes originales ? ou plutôt imiter les italiens qui s’étaient émancipés du modèle latin. Ainsi ces langues se sont développées, sous la renaissance. L’œuvre de la traduction des textes antiques, occupa de nombreux auteurs tels que : l’écossais  Douglas Gavin qui adapta l’Eneide en anglais en 1513, ou Marot qui mit en langue française le jugement de Minos de Lucien en 512. D’autres commencèrent à formuler l’urgence d’une littérature nationale. Par exemple Antonio de Nebrija proche d’Isabelle de Castille écrivît en 1492 une grammaire du castillan. Conrad Celtis, poète lauréat de l’empereur Frédéric III considérait de son coté la grandeur des lettres avait « émigré chez les Allemands » et qu’il fallait honorer dignement les dialectes germaniques.

En ce qui concerne le grec il est institutionnalisé au XVème siècle dans certaines universités comme à l’université de Cracovie, Alcalá en 1513, Paris en 1517. Les professeurs faisaient cour sur des poètes grec et latins. Un grec enseigna sa langue à Erasme, Thomas More fut initié par William Grocyn. L’étude du grec s’explique par la traduction du nouveau testament mais aussi parce que c’est la langue d’Homère, Aristote, Platon. L’étude de l’hébreu commença en 1519 a l’université de Heidelberg, en 1530 au collège royal de Paris fondé par François Premier. L’un des plus grands buts était de comprendre la Kabbale (tradition secrète « occulte des érudits juifs » pour parvenir à dieu en méditant sur ses nombreux noms. Ceux qui l’étudiaient pensaient que c’était la langue officielle de Dieu. Au 16ème siècle la connaissance du syriaque à prit rang dans les travaux de philologie sacré. Elle est enseignée dans les grands centres d’études. Cette langue à contribué à la publication des versions syriaques de quelques livres de la Bible ainsi que des évangiles. La renaissance prend ses racines dans toute la tradition du bassin méditerranéen : elle recueille l’héritage de la Grèce et de Rome à travers notamment toute la philosophie plutonienne et néo platonicienne, de la Perse avec les oracles chaldaïques (ou l’intellect divin a semé des symboles dont le sens est à redécouvrir pour celui qui désire atteindre le divin) cela influence aussi l’épanouissement de l’imaginaire à la Renaissance.

Désormais je vais  terminer sur ma troisième partie qui parle des sciences savantes sous la renaissance. Cette partie résulte principalement de recherches sur des sites internet. En effet comparé aux autres parties les informations dans les livres sur les sciences savantes sous la renaissance étaient beaucoup moins importantes.

Physique : La révolution copernicienne

Dans le monde cultivé des universités occidentales, on avait conscience depuis l'intégration des systèmes de l'antiquité grecque (Ptolémée, Aristote, Ératosthène), c'est-à-dire depuis les XIIe XIIIe siècles, que la Terre était ronde. Cette représentation n'était pas encore très diffusée dans la société occidentale avant le XVe siècle. En 1543 paraît le célèbre ouvrage de Nicolas Copernic dédicacé au pape Paul III, grand protecteur des arts et des sciences, celui-là même qui engagea Michel-Ange pour décorer la chapelle Sixtine. Cet ouvrage bouleverse les dogmes de la science officielle, en exposant le système héliocentrique. Ce dernier, pourtant présenté prudemment comme une hypothèse de travail mathématique, et non pas comme une réalité physique, va soulever des polémiques scientifico-religieuses pendant le siècle qui va suivre. Il va finalement triompher dans le monde scientifique, mais non sans avoir fait des victimes très célèbres comme Galilée, qui eurent l'imprudence de le défendre trop vigoureusement contre les dogmes ecclésiastiques. En réalité, ce que l'on appelle révolution copernicienne est l'ensemble des transformations des méthodes scientifiques et des idées philosophiques du XVIe au XVIIIe siècle. Ces transformations ont accompagné le changement de représentation de l'univers, faisant passer les représentations d'un modèle géocentrique, selon Ptolémée (Terre au centre de l'Univers), au modèle héliocentrique (Soleil au centre du monde) défendu par Nicolas Copernic, puis perfectionné par Tycho Brahe, Johannes Kepler, Galilée, et Isaac Newton.

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