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La Guerre D’Algérie

Dissertation : La Guerre D’Algérie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2019  •  Dissertation  •  935 Mots (4 Pages)  •  579 Vues

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Comme le déclarer Pierre Nora « Histoire et Mémoires sont loin d’être des synonymes ». L’existence des Mémoires et celle de l’Histoire connaissent des difficultés à coexister ensemble. La guerre d’Algérie est une guerre de décolonisation opposant, d’une part, la métropole française à l’une de ces colonies les plus importantes de 1954 à 1962. Celle-ci, a son entendement, ravive des douleurs, des histoires souvent occultées, cachée, enfouies par les États-majors telle que la France et l’Algérie qui au cours des 50 dernières années ont eu du mal à coopérer et à s’entendre sur certains faits majeurs ou notion importantes de l’histoire.

On peut donc s’interroger sur comment ces mémoires ont évoluées depuis la fin de ce conflit mais aussi si celle-ci permettent l’unification du peuple français ?

Pour cela, on étudiera l’évolution des mémoires de la guerre d’Algérie en France depuis les années 1960 et verra que ce conflit datant d’un demi-siècle anime toujours le débat politique et divise encore les Français sur ces mémoires.

Depuis la fin « événements » de mars 1962 avec la signature des accords d’Évian, la jeune Ve République cherche à occulter les traumatismes de ce conflit et ainsi éviter de faire les mêmes erreurs que lors de la fin de la seconde guerre mondiale. C’est pourquoi, des 1954, cette guerre ne porte pas de nom, mais est appelé « opération de maintien de l’ordre ». Il s’agit là d’une guerre sans nom. L’état veut ainsi minimiser l’importance de ces événements et vont ainsi essayer de gommer les traces passé. Ils vont donc faire passer sous silence la répression menée contre les manifestations des travailleurs algériens du 17 octobre 1961 organisée par le FLN, le front de libération nationale. Cette répression sanglante sera menée par Maurice Papon, alors préfet de police de Paris tout comme celle du 8 février 1962, organisée par le PCF pour protester contre l’OAS et connue sous le nom d’affaire de la station de métro Charonne. Par ailleurs, vont être voté des lois d’amnistie entre 1962 et 1982 qui stipulent qu’il n’y aura aucune représailles contre les personnes ayant participé à la guerre et, plus tard, en 1982, contre les généraux putschistes. Avec cela, de nombreux livres, ouvrages, témoignages sont censurés comme La Question publié en 1958 par Henri Alleg. La République a donc un rôle majeur dans cette histoire, il va ainsi mettre en place dans les années 60 le système « d’oubli officiel », c’est-à-dire de dissimuler toutes les informations de ces événements. Dans les années 90, ces événements réinvestissent la scène nationale. Seuls quelques historiens vont avoir accès aux archives nationales, avant qu’en 1999, l’État Français reconnaisse officiellement avoir menée une guerre en Algérie. De là, nombreux vont être les présidents à reconnaître les faits passés dont le dernier en date est le Président Macron, qui reconnaît l’utilisation de la torture en Algérie.

Malgré de nombreux faits reconnus par l’État, cette guerre d’indépendance divise encore une majeure partie de la population française.

La mémoire de ce conflit divise encore une partie de l’opinion publique. L’État a un rôle primordial dans la constitution des mémoires.

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