La Guerre Bruno Tertrais

Fiche de lecture

Présentation ouvrage

• La Guerre écrit par Bruno Tertrais
• 2ème édition parue en 2014
• Collection « Que sais-je ? », édition de la Presse Universitaire de France (puf)
• 127 pages

• Auteur : Bruno Tertrais est un politologue français spécialisé dans l’analyse géopolitique et stratégique. Il est maitre de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique : International Institute for Strategic Studies (IISS)

Introduction :

        Aujourd’hui, il existe une « paradoxe de la guerre ». Le nombre de conflits diminue, la proportion de victimes dût à ces conflits aussi, pourtant on entend parler d’un « retour à la guerre ». Comment expliquer cela ? Premièrement, la forte médiatisation des conflits attire nos regard sur ces guerres. De plus, à la fin de la Guerre Froide, les pays occidentaux avaient cru à l’illusion d’un monde pacifique, ce qui n’est pas le cas. Ces conflits persistants rappellent l’incapacité de l’Homme à vivre pacifiquement.

        La guerre évoluent rapidement aujourd’hui. On peut voir un décalage entre l’utilisation de modes archaïques de combats dans certains pays en développement et les armées occidentales faisant de plus en plus appel à des moyens de très hautes technologies.

        Si la guerre a longtemps été considéré comme faisant entièrement partie des sociétés humaines, elle est, aujourd’hui, de plus en plus souvent considérée comme une mal, bien qu’elle soit parfois nécessaire.

Chapitre I : La guerre : concept et histoire

        I.Qu’est ce que la guerre ?

1. Définition et caractéristiques :

• Guerre : p.7 
• Guerre classique / guerre non-conventionnelle : bas p. 7 à haut p.8

2. Étude de la guerre :

• Polémologie (Gaston Bouthoul) : bas p. 8
• Irénologie (Johan Galtung) : haut p. 9
• Conflit majeur : bas p. 9

        II. L’évolution de la guerre dans l’histoire de l’Occident :

1. Les premières guerres : fin de Paléolithique supérieur(il y a 12 000 ans) p.11

2. Les guerres helléniques :  début de Ve siècle av. JC (guerres médiques / du Péloponnèse) p.11

3. La guerre des empires : Antiquité (conflits de civilisations) p.11 à 12

4. La guerre des seigneurs :   Moyens-Ages, apparitions chevaleries, monde musulmans/chrétienté

→ p. 12

5. La guerre des nations : fin Reconsquista, ère de la Renaissance, guerre « de Religion »,Traité de Westphalie (1648) p.13

6. Les guerres révolutionnaire : américaines (1775) et française (1792), guerre de masse (début), armées napoléoniennes → p.14

7. Les guerres coloniales : XIXe siècle, puissances européennes → p.14 à15

8. Les guerres modernes : industrialisation de combat, institutionnalisation des armées, défensive

→ p.15

Paul Valéry : civilisations « mortelles », « ders des ders », Société des Nations et pacte Briand-Kellogg → p.16

9. La guerre totale : extension géographique, dimension idéologique, arme atomique, mobilisation populations → p.16 à17

        III. La stratégie classique

1. Les grands principes : André Beaufre « l’art de la dialectique des volontés employant la force pour résoudre leur conflit », art de la manœuvre, stratégie d’attrition → p.17

Hervé Coutau- Bégarie : guerre totale/limité, destruction/interdiction, guerre d’anéantissement/ d’usure, stratégie direcet/indirecte, stratégie offensive/défensive

stratégie maritime, stratégie aérienne → p.18 à19

2. Les grands théoriciens et stratèges :

Sun Zi, L’art de la guerre :stratégie indirecte, ruse, contournemt

Thucydide, La guerre du Péloponnèse

Jules César, Commentaire sur la guerre des Gaules

Machiavel,  Art de la guerre

Jacques de Guibert,  Essai général de tactique : soldat-citoyens

→ p. 19

Karl Von Clausewitz,  De la guerre : « est un véritable instruments politique, la continuation des relations politiques, une réalisation de celle-ci par d’autres moyens », « fiction », « brouillard de la guerre », toute guerre porte en elle sa montée aux extrêmes »

Alfred Mahan : « maîtrise des mers »

William mitchell et Giullio Douhet : « bombardement stratégique »

→ p.20

II. Pourquoi les guerres ?

        I. Les causes profondes de la guerre :

1. La nature humaine : Konrad Lonrenz, ethnologue (1903-1989), André Leroi-Gourhan, préhistorien (1911-1986), Edward Wilson (sociobiologiste)

→p. 21 à 22

2. Les mécanismes identitaires : État, nation, ethnie ou groupe religieux, Carl Schmitt, René Girard, Voltaire (note bas de page 23), la guerre « donne du sens », valorisation culturelle de la guerre (héroïsme de la guerre)

→ p. 23

3. Les explications démographiques :

A) Un moyen de pallier un manque de ressources : déséquilibre population/ressources, « guerre pour l’eau », mondialisation des échanges économiques, facteur de coopération/de confrontation

→ p. 24, 25 et 26

B) Un mode de résorption des excédents de populations : explications « malthusiennes », Gaston Bouthoul : guerre= forme « d’infanticide différé », les pays qui connaissent une croissance urbaine annuelle de plus de 4 % ont 2 fois plus de chances de connaître une guerre civile que les autres.

→ p. 26

C) Un débouché pour l’agressivité masculine : accroissement démographique

→ chiffres p. 27 (voir entre crochets)

        II. Les circonstances favorisant la guerre

1. Le rôle des facteurs structurels : Karl Von Clausewitz (voir bas p.28), métaphore de l’incendie de forêt)

A) La nature de l’État :  philosophes des Lumières (Thomas Hobbes & Jean-Jacques Rousseau), régimes autoritaires/démocratiques, Aristote : le tyran fait la « pour priver ses sujets de loisirs et leur imposer le besoin d’un chef », théorie du « bouc émissaire » de Margaret Mead

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