« L’Empire français au moment de l’exposition coloniale de 1931, réalités, représentations et contestations »
Dissertation : « L’Empire français au moment de l’exposition coloniale de 1931, réalités, représentations et contestations ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 1AK47 • 8 Mai 2019 • Dissertation • 791 Mots (4 Pages) • 679 Vues
L’EMPIRE FRANÇAIS AU MOMENT DE L’EXPOSITION COLONIALE DE 1931, RÉALITÉS,REPRÉSENTATIONS ET CONTESTATIONS.
Dès 1830, les pays européens débutent une « course à la colonisation ». Algérie, Indochine, Tunisie, Maroc… les colonisations entrainent des contestations. D’un côté certains ne voient que du bien tel que Jules Ferry, d’un autre des plus réticents comme Aimé Césaire s’interroge sur sa nécessité. En 1931 a lieu une exposition colonial à Paris qui a pour objectif de justifier cette colonisation. Le document 1 est une huile sur toile de Constantin Font datant de 1931, tandis que le second document est un article extrait du journal L’Humanité, datant de la même année. Ces deux documents de la même époque témoignent de divers opinions sur la colonisation. On se demandera en quoi ils illustrent les réalités, représentations, et contestations de l’Empire français au moment de l’Exposition coloniale. I) Un empire coloniale très vaste : les réalités La France est le deuxième plus grand empire coloniale après le Royaume-Uni. Elle regroupe, comme l’évoque le document 1, « 60 millions de travailleurs » qui ne sont pas forcément tous aptes à travailler, sur « 15,5 millions de km . Quelques territoires appartenant à ces millions de kilomètres carré sont cités dans le document 2 : Madagascar, le Cambodge, le Congo… En 1931, la France est à son point culminant de son Empire Colonial, grâce à la Première Guerre Mondiale et les territoires perdus. L’exposition de Vincennes a pour but, entre autre, de montrer la gloire française par les régions colonisées. Le document 1 confirme cette idéologie en représentant des soldat de provenant de régions différentes tenant un texte prônant la rentabilité économique de posséder ces colonies, comme le prouve la citation : « Trouves-tu souvent un tel emplacement pour tes capitaux ? ». II) La « plus grande France » : les représentations L’huile sur toile (document 1) illustre bien les représentations concernant les armées des colonies : un chapeau spécifique pour l’Indochinois, une « cape » pour l’Algérien, la peau noire du Congolais… Tous semblent être en harmonie dans leurs uniformes propres devant l’inscription du tableau qui loue les qualités économiques des régions. En effet, les matières premières trouvées dans les colonies sont exploitées et déportées vers l’Europe pour les industries, et revendre le produit plus cher. La colonisation est sans cesse justifiée, notamment par les géographes ou Jules Ferry, qui assurent une mission civilisatrice envers les colonisés. Par là, les Européens s’estiment supérieurs à eux (déjà en terme sanitaire et éducatif, mais aussi dans les progrès médicaux, les transports…). La justification redondante entraine une justification presque morale, et l’Exposition de Vincennes vise aussi à convaincre les plus réticents, comme les anarchistes, à adopter cette idée bénéfique pour tous. Alors, le mythe de la « plus grande France » nait, une France possédant riche en territoires et par conséquent, en matières premières à faible coût. III) L’ordre colonial reste marginal : les contestations L’article du journal L’Humanité (document 2) exprime des contestations concernant le « crime » que représentent les colonisations. D’abord dans les colonies, selon cet article, il y a des « massacres
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