L'évolution des conflits à travers le temps

Depuis le XVIIIe siecle , la guerre a radicalement évolué en Europe, les acteurs d’hier ne sont pas les mêmes que ceux d’aujourd’hui et de demain, les enjeux et la violence ont aussi été transformés au fil des années pour mieux coller au conflit actuel. Alors que la guerre et ses formes sont en train de se métamorphosé en 2015. Elie Barnavi, dans son ouvrage, aborde les théories de Clausewitz et les replacent face aux derniers conflits pour faire prendre conscience au monde dans un contraste flagrant le virage extrême que les guerres sont entrain de prendre. Ainsi on peut se demander comment les conflits ont-ils évolués dans le monde en comparaison à la pensée de Clausewitz.

Pour commencer on va démontrer que les guerres interétatiques régulières au XVIIIème siècle sont globalement conformes à la pensée de Clausewitz. Au début du XVIIe siècle, des Etats s'affrontent à des buts politiques. Les acteurs sont de taille comparable et veulent exclusivement “imposer leur volonté à l’adversaire“, comme détaille Barnavi, en récupérant des terres pour assouvir sa puissance territoriale. Cette forme de guerre est simple et “codifiée“, les acteurs sont des professionnels à tous les étages de la hiérarchie de l’armée. La guerre de Sept Ans correspond parfaitement à ce modèle : il s'agit d'une guerre interétatique (la France contre l'Angleterre, la Prusse). Elle a commencé en 1756 par des déclarations de guerre. Il s'agit d'une guerre pour un territoire (la Silésie / les colonies indiennes). Ce n'est pas une guerre idéologique mais une guerre pour un territoire. Les armées disposent d'une logistique puissante pour apporter le ravitaillement dans les lieux où elle stationne : les soldats ont assez à manger et n'ont pas besoin de se « servir » sur place et de piller les territoires sur lequel ils passent. La violence se limite aux champs de bataille et ne touchent que très peu les civils ; il y a beaucoup de phases durant lesquelles on ne combat pas, on négocie, les officiers se reposent.

Mais les États finissent par tenter d'encadrer la violence en réglant les combats. La guerre se termine en 1763 par les traités de Paris et d'Hubertsbourg. Les pays négocient ensemble pendant plus de 3 ans dans une ambiance de fête et de respect. Les Etats finiront par trouver un accord commun qui permet à chaque Etat de ressortir du conflit avec un bénéfice. Ces négociations aboutiront aussi à des accords de paix qui constitueront un modèle pour tous les traités de paix jusqu’à la 1ere guerre mondiale

En seconde partie, on va étudier la fin des guerres régulières et la montée aux extrêmes caractérisé par une violence accrue de la Révolution française de 1789 à la fin de la seconde guerre mondiale en 1945. Les guerres révolutionnaires et napoléoniennes sont une rupture et signent la fin des guerres « régulières » du XVIIIe siècle Les guerres napoléoniennes sont en partie le prolongement des guerres engendrées par la Révolution française de 1789, et durent tout au long du Premier Empire de Napoléon 1er. Les guerres de la Révolution française sont les conflits qui ont impliqué la France révolutionnaire contre d’autres pays européens, souvent coalisés, durant la période comprise entre 1792 et le traité d’Amiens de 1802. Les conflits révolutionnaires sont constitués

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