L'invention de l'imprimerie

L'imprimerie

L'imprimerie est une invention de la Renaissance, qui appaîrait vers 1450 à Mayence, de la main de Johannes Gutenberg et de ses associés. L'imprimerie désigne le lieu où on imprime les livres.

Johannes Gutenberg est un allemand né à Mayence entre 1393 et 1400 et meurt en 1466 dans sa ville natale. Il y apprend l'orfèverie (c'est 'art de fabriquer des objets en or ou en métaux précieux) et les compétance de graveur sur bois. Johannes s'installe à strasbourg en 1430 où il monte un atelier de taille de pierres précieuses avant de se lancer dans la fabrictaion de mirroirs. Vers 1436 Gutenberg commence à s'intéresser à la reproduction des textes et se lance dans la mise au point d'une nouvelle technique d'impression. C'est en 1450, avec l'aide de ses associés dont Johann Fust et Peter Schöffer qu'il arrivera à terme de son invention.

Son image aujourd'hui est assez equivoque et relative puisque l'on dispose d'assez peu de document le concernant. La plupart des écrits relatant sa personne sont des archives judiciaires particulièrement arides et sujettes à diverse interprétations. Ainsi il peut avoir de nombreux portraits fantasmés et ambivalants ; génial inventeur ou voleur d'idée, humaniste ou homme d'affaires uniquement motivé par l'appât du gain. Le tout est qu'il est comme même considéré pour les contemporains comme l'inventeur de l'imprimerie.

L'imprimerie est une innovation de l'impression née par l'association et la coordination de multiples et éparses techniques pour la plupart déjà existante. En effet Gutenberg reunnis des techniques anciennes. Tel que la xylographie, qui est une technique d'encrage des caractères à l'aide d'un tampon et d'une planche en bois ou en cuivre gravé, inventé par les Arabes au Xème siècle et utilisé seulement pour reproduire des images. La presse servait depuis longtemps pour écraser le raisin. Les caractères mobiles était utilisé depuis longtemps par les romains. Et les alliages aux plombs était utilisé dans l'artillerie.  

Le génie de Gutenberg réside dans l'idée d'appliquer le même procéder de la xylographie sur des caractères mobiles en plomb. Chacun représente une lettre de l'alphabet en relief. L'assemblage ligne par ligne de différent caractères permet de composer une page d'écriture. On peut ensuite imprimer à l'identique d'autant de caractère que l'on veut de la page.

Le fonctionnement d'un atelier d'imprimerie à la Renaissance ;  

1. Les Compositeurs : Ils composent, au moyen de caractères, la matrice d’impression à placer dans la presse à bras

2. Le Presseur : Au moyen d’une presse à bras, il imprime le texte.

3. Le Sécheur : Après impression il sèche, à l’aide de tampons faits de chiffons, le papier détrempé.

4. Le Correcteur : Il relit la page imprimée afin de détecter d’éventuelles erreurs.

5. L’Apprenti : Au service des ouvriers.

6. Le Contremaître : Il donne des directives et vérifie si tout se déroule bien.

L'imprimerie s'incrit dans la modernité de la Renaissance, elle fut un véritable succès et a provoqué une révolution culturelle.

L’invention est très vite répandu, d’abord en Allemagne, puis dans toute l’Europe. A la fin du XVe siècle, on a imprimé environ 25 000 titres, ce qui correspond, avec des tirages à 500 exemplaires, à douze millions de livres. (annexe 1)

Au début de l’imprimerie, moins de 10% de la population sait lire, l’apprentissage de la lecture est donc stimulé par la diffusion des livres. Il permet aussi d'entretenir le goût des gens pour la connaissance. De plus la lecture devient le nouvelle outil pour exprimer sa pensée, Victor Hugo dans son livre Notre Dame de Paris, exprime le fait que la supériorité de la plume sur la pierre date de l’invention de l’imprimerie.

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