L'impact de la crise de 1929 déséquilibres économiques et sociaux
Cours : L'impact de la crise de 1929 déséquilibres économiques et sociaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jerry Diep • 8 Octobre 2020 • Cours • 1 668 Mots (7 Pages) • 640 Vues
Chapitre 1 L'impact de la crise de 1929 déséquilibres économiques et sociaux
I) Des «années folles» au krach boursier
A) La prospérité américaine des années 1920
°Années 1920, croissance économique d'environ 4,5 % aux USA
°Années 20 appelées «années folles», les 20 rougissantes, The Roaling Twenties
°Aux Usa, abondance de capitaux (argent), cela entraîne la facilité du crédit : intéressant pour les entreprises (crédit d'investissement) et les ménages (crédit de consommation).
°Développement de la consommation à l'aide de deux facteurs : le crédit et la publicité, la publicité incite à la consommation.
°De nouvelles organisations du travail permettant l'augmentation de la productivité :
1) Le Taylorisme (Taylor) = Spécialisation des ouvriers
2) Le Fordisme (Henri Ford) = Travail à la chaine, objet standardisé, augmentation des salaires des salariés ( plus de personnes pourront s'acheter la Ford T)
°Les capitaux américains placés à l'étranger passent de 7 à 17 milliards de 1919 à 1929, cela va alors entraîner le choc mondial.
°La société américaine estime que la prospérité est synonyme de confort :
électroménager, automobile et loisisrs.
B) Les origines de la crise
°Plusieurs secteurs économiques connaissent des difficultés :
-Automobile : saturation du marché, entraînant une baisse d'environ 20 %
-Agriculture : 1)Baisse de la consommation intérieure, 2)Mécanisation (investissement), 3)Protectionnisme (Protection vis à vis des importateurs) → Surproduction → Baisse des prix
°La valeur de l'indice boursier en 1926 est une base de 100 alors qu'en 1929, elle passe à 216.
°L'abus de crédits entraîne un dérèglement de l'économie.
C) Le krach boursier du 24 octobre 1929
Le 14 octobre 1929, surnommé le «jeudi noir», se produit le krach de Wall Street.
Ce jour là, 12 millions d'actions ont été mises sur le marché, et ne trouvent pas de preneurs, cela entraîne la panique des investisseurs. Les actions poursuivent alors leur diminution, les banquent commencent à faire faillite ( elles ne peuvent donc plus faire de prêts aux entreprises).
Le système économique américain fondé sur la confiance s'écroule, les débiteurs ne peuvent alors plus rembourser, les prêteurs ne peuvent plus recrouver leur créances.
Les banques, ménacées de faillite, réduisent leurs prêts, les entreprises sont privées de crédits, et mettent donc à la porte ouvriers et salariés.
La crise boursière entraîne en quelques semaines (22 jours) une crise qui devient bancaire puis industrielle et agricole.
Au final, la crise s'alimente elle-même : L'augmentation du nombre de chômeurs réduit le niveau général de la production et alimente le marasame économique.
II) L'ampleur d'un défi social et politique mondial
A) La crise économique aux Etats-Unis
Les pays du sud sont plus impactés par l'exportation de matières premières.
Autriche impliqué dans la crise par sa puissance économique et non sa puissance indutrielle.
De 1929 à 1932, le chômage passe de 1,5 millions à 12 millions (quasiment 10 fois plus de chômeurs), cela représente 20 % de la population active américaine.
Les agriculteurs constituent un des groupes les plus touchés ils ne peuvent pas rembourser leurs dettes, les banques récupèrent leurs terrains hypothèqués, ils sont alors obligés de se déplacer.
L'appauvrissement gagne alors l'ensemble du pays qui découvre la faim, l'angoisse du lendemain et commence à douter de certaines valeurs américaines.
Les banques américaines, afin d'éviter les faillites, exigent la paiement de leurs créances à l'intérieur et à l'étranger.
La paysannie regroupant 20% des actifs se retrouvre ruiné par l'effondrement des cours des denrées alimentaires.
La monnaie se fait de plus en plus rare, les USA rapatrient leurs capitaux étrangers et augmentent les droits de douane. (protectionnisme)
Par son étendu(spatiale, sectorielle), sa profondeur(l'ensemble des couches affectées par la crise : sociale, économique), sa durée, la crise déclenchée en 1929 se transforme en une dépression qui affecte profondément la société américaine.
B) L'onde de choc mondial
Etats-Unis épicentre de la crise avec le krach boursier.
L'onde de choc se propage des USA vers les pays européens puis le reste du monde à partir des années 1930-1931.
Les systèmes banquiers s'effondrent en commençant par l'Autriche puis l'Allemagne et l'Angleterre.
Le commerce mondial ne cesse de se rétracter de 1929 à 1933. Le volume des échanges mondiaux se réduit, les prix chutent de moitié, la valeur du commerce diminue d'environ 66%.
Partout, la crise économique contraint les états, à travers le risque de voir s'effondrer la stabilité sociale.
En 5 ans, la dépression a détruit les trois piliers principaux de l'économie mondial :
la production, le commerce international des produits et des capitaux et le système monétaire international.
C) Le chômage de masse
Le chômage dépasse selon les pays 15 à 20 % des actifs, étant donné que les ruraux forment une composante encore importante dans la société occidentale.
Aux USA, le nombre de faillites commerciales et industrielles augmentent d'un tiers. En Europe, la crise de l'emploi est moins importante notamment en Italie et en France, ce qui n'est pas le cas de l'Allemagne et de la Grande Bretagne.
Les agriculteurs sont parmis les plus durablement touchées, en effet, ils font face à plusieurs conséquences telles que surproduction, certains sont obligés de jeter certaines de leurs ressources, tels que le lait, le blé ou les céréales étant donné qu'ils ne peuvent plus les vendre, notamment due à la baisse des prix et au protectionnisme. La conséquence principale du protectionnisme est l'incapacité des argriculteurs d'exporter. Cela entraîne alors une incapacité de rembourser leurs différents investissements, par exemple, comme nous pouvons le voir dans le texte «Les raisins de la colère» de John Steinbeck , nous assistons à l'expulsion d'agriculteurs de leurs terre par des représentants de la banque, enchaînement malheuresement logique de l'absence de remboursement, les banques doivent rappeler les biens hypothèqués.
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