L'hérésie cathare

Dans l'Europe du XIIe au XIIIe siècle, la religion chrétienne et l'Église sont omniprésentes. Le « Moyen Age central » est marqué par le renforcement du pouvoir du pape et du clergé. L'encadrement des croyants par l'Église se fait jusque dans les événements importants de leur vie privée (naissance, mariage, décès). Les voix discordantes, les dissidents religieux sont durement réprimés avec le soutien du pouvoir politique. Lors du XIIe siècle, un mouvement important apparaît en France, celui des cathares. Selon l’Église, cette religion est une hérésie, c'est-à-dire une doctrine contraire aux idées émises par le catholicisme.

Durant le XIIe – XIIIe siècle, comment ce mouvement religieux se développe t-il et remet-il en cause l’église catholique mené par le pape ?

Tout d’abord, nous présenterons le mouvement religieux catharisme, nous étudierons l’encadrement croissant de la société chrétienne, la montée en résistance à l’Eglise par les cathares et pourquoi, la croisade désastreuse dirigée par le pape, les formes diverses de lutte contre l’hérésie et nous expliquerons les résolutions prises par le pape.

L’évêque est le maître des lieux chrétiens et est important au Moyen Âge, il règne sur tout le quartier religieux et il ne prend ses ordres que du pape. L’église catholique relève des impôts et le train de vie luxueux de l’évêque contrarie le peuple. C’est alors que dans toute la région Languedoc un autre mouvement religieux se crée : le catharisme. Les cathares sont des chrétiens qui ne reconnaissent pas l’autorité du pape, c’est-à-dire qu’ils sont contre tous ses ordres et ne respectent en globalité aucune règle : ils n’adorent pas la croix et n’ont pas d’église. Ces derniers croient que le monde terrestre est dominé par le mal. Ils croient également en un Dieu bon et en un Dieu mauvais. Les cathares croient aux l’Évangiles, ils reconnaissent la Bible est s’appuient sur des citations issus du nouveau Testament. A l’époque, ils sont persécutés dans le Sud de la France mais ils s’enracinent dans le Nord. Il y en a jusqu’à Constantinople, on les perçoit comme de meilleurs chrétiens que les autres et les seigneurs les accueillent dans leurs châteaux (appelés aujourd’hui « châteaux cathares »).

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