L'engagement de marie curie pendant la guerre mondiale

MARIE CURIE , UNE SCIENTIFIQUE ENGAGEE DANS LA GUERRE

Introduction 

[pic 1]La Première Guerre Mondiale (1914-1918) est une guerre totale qui implique la mobilisation de toute la population. En effet, cette guerre est l’aboutissement du nationalisme et du militarisme de l’Europe. Ce continent, a été profondément bouleversé par le conflit entre la France (  La Triple Entente avec le Royaume – Uni et la Russie)  et l’Allemagne (La Triple Alliance avec l’Autriche – Hongrie et l’Italie) , qui ont mis fin aux grands empires et faisant triompher le principe de l’Etat-nation, laissant le champ libre aux grandes idéologies totalitaires. De plus, la première guerre mondial mobilise le côté technique pour chercher des améliorations pour résister face aux ennemis tel que les progrès scientifiques qui ont pu aider à un meilleur soin des soldats blessés au front (exemple: la radiologie) ainsi que les innovations d’arme. Cette évolution nécessite alors une implication logistique: celle des femmes, qui se retrouvaient dans les usines à reproduire les armureries et les casques des soldats, ainsi que l'investissement aux repas des soldats.

Carte des États qui participèrent dans la première guerre mondiale et les différents fronts.

Présentation des documents

• Nous avons un texte extrait d’un article du quotidien français Le temps rédigée par Marie Curie le 17 août 1914. Durant cette époque ce journal étant sous la direction Hébrard depuis 1873 se place dans la partie conservatrice. Dans cet extrait Marie Curie parle de la réconciliation entre la Pologne et la Russie ainsi que la relation entre la Pologne avec l’Allemagne et la France.
• Nous avons un deuxième texte écrit aussi par Marie Curie dans son ouvrage scientifique La radiologie et la guerre édité par Aclan en 1921. Dans son ouvrage elle parle des découvertes scientifiques qui ont été d’une grande aide durant la guerre, tel que les rayons X permettant de soigner au mieux les soldats. Dans cet extrait elle  parle de son engagement durant la guerre en créant un service de de radiologie dans les services de santé militaire.

• Nous avons aussi deux images. Une première qui nous parle sur la création de Marie Curie, d’une unité de voitures radiologiques pour aider les chirurgiens du front pour faire des diagnostics et une deuxième image représentant un texte d’appel aux femmes françaises du président du Conseil, René Viviani, qu’il l’a délivré le 2 août 1914 dans les Archives de l’Indre.

La mobilisation féminine pendant la première guerre mondiale

Tout d’abord, la Première Guerre mondiale bouleverse le quotidien des femmes françaises. Les femmes furent mobilisés pour l’économie de guerre , elles sont appelées dans les usines pour la production d’arme et également sollicités pour relancer le moral des troupes aux fronts, en étant nommée comme marraine pour un soldat. Leurs conditions de vie sont dures en temps de guerre et leur rôles dans la société évoluent avec le poids des circonstances et la mobilisation de toutes les énergies nationales. Cependant, c’est seulement quand l’opinion publique se rend compte que la guerre est totale que l’on fait appel au travail féminin. [pic 2]

En effet, cette guerre correspond à une forte poussée du travail des femmes et qui rend la vie quotidienne des ces femmes difficiles. Le 7 août 1914, le Président du Conseil, René Viviani, lance un appel aux femmes françaises, concrètement aux paysannes, les seules dont il pense avoir un besoin urgent dans les campagnes désertées par les hommes. Il leur parle en langage viril de la mobilisation et de la gloire. Nous remarquons dans son discours, qu’il utilise l’impératif et des phrases exclamatives qui semblent être des ordres qu’il s’adresse aux femmes comme à des soldats. A partir de là, les femmes doivent assurer les durs travaux des champs. De plus, cette entrée dans une guerre longue, exige aux femmes l’implication dans un certain nombre d’emplois tel le travail d’infirmière, qui a permis de soigner les soldats blessés dans les hôpitaux de guerre et les maisons de convalescence. Mais aussi, le courage des femmes des villes qui ont dû pallier, à partir de la fin 1915, la manque de main d’œuvre dans de nombreux secteurs d’activités, comme par exemple, distribuant le courrier, en conduisant le tramway et travaillant dans les usines d’armement pendant plus de 10 heures par jour, dont leur condition de travail était très difficile pour les “Munitionnettes” ( surnom donné aux femmes qui travaillaient dans les usines d’armement) comme le montre la journaliste Marcelle Capy, féministe et libertaire qu’avait travaillé quelques semaines d’incognito dans une usine de guerre, dans son témoignage paru dans La Voix des Femmes, où d’une partie, elle explique que ce travail des femmes dans les usines pendant cette première guerre mondiale était très dur pour elles, que les journées étaient infernales et très épouvantes.

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