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L'enfer de Breendonk

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Par   •  5 Avril 2018  •  Dissertation  •  725 Mots (3 Pages)  •  635 Vues

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L'enfer de Breendonk

        « Quelques secondes sous l'eau froide, une minute sous l'eau chaude, et se rhabiller prestement, avec les mêmes vêtements, puis sortir, avec la même hâte. »

Tel était le calvaire qui régnait dans le camp transitif de Breendonk lors de la seconde guerre mondiale. (doc2)

Nous allons aborder ici la vie quotidienne des détenus et plus particulièrement les conditions d'hygiènes de ceux-ci. Nous essayerons de savoir à quoi se résumait ces conditions dans le camp et ensuite de savoir quelles en étaient les conséquences.

        En premier lieu, penchons nous sur l'hygiène corporelle.

A Breendonk, les SS avaient instauré un rythme pour les prisonniers, ils voulaient que ceux ci restent productifs tout en ayant que le stricte minimum. On appelait cela la « déshumanisation » Celle-ci se définissait par différentes manières, le rationnement de la nourriture, le travail forcé, la perturbation du sommeil ou autre besoin essentiel à la vie. Et notamment par la restriction du confort humain. Elle se caractérisait par la durée du temps de douche, celle-ci en était réduite à seulement 1 voir 2 minutes, une à deux fois par semaine quand les chefs allemands étaient de bonne humeur. Parfois, les prisonniers n'avaient droit qu'à un robinet situé devant leurs cellules pour se laver le visage et les avants bras. (doc3et5)

         Il y avait aussi les conditions sanitaires déplorables, impossible pour un prisonnier d'oser demander la permission de se rendre aux toilettes. Seuls les SS décidaient de qui allait aux toilettes et quand. Les chefs du camp avaient même fait construire par les détenus d'énormes tonneaux sciés en deux qui servaient de WC pour savoir en mettre un grand nombre autour. En plus de cela, pas question d'avoir de nouveaux vêtements chaque semaine, un prisonnier arrivait avec une tenue qu'il gardait jusqu'à la fin, jusqu'à sa mort. Ces conditions très désagréables et où moins d'un quart de la population d'aujourd'hui ne serait vivre formaient des odeurs insoutenables. Certains les décrivaient comme des odeurs de « ciment mêlée à des odeurs fétides. » (doc3et5)  

        Ensuite, abordons l'hygiène des chambres.

Les détenus dormaient dans des cellules conçues pour 12 où on en casaient 35. Pour seul lit, une paillasse faisait l'affaire. Évidemment, aucune fenêtre, aucun point d'eau ni même d'air, et toujours pas de toilettes. Voilà dans quoi les prisonniers passaient leur nuit et souvent leur dernière. Ici l'odeur ressemblait à une odeur de « cimetière ». (doc9)

        Étant donné les conditions d'hygiènes déplorables, tout cela suscitait des conséquences désastreuses sur la vie d'un prisonnier. En effet, le fait de réduire le temps des douches, des toilettes, de ne pas changer de vêtements, de dormir sur une paillasse, de vivre sans point d'eau accessible. Tout cela provoquait de nombreuses maladies, de blessures, mais aussi l'apparition de bestioles, comme les poux. Les parasites venaient souvent des paillasses car celles-ci n'étaient jamais changées, ni lavées ou remplacées. De même pour les vêtements, ceux ci étaient rendus à un autre prisonnier quand un décédait sans même être lavés.

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