L'Allemagne : un régime totalitaire et nazi

Histoire : composition sur l’Allemagne, un régime totalitaire et nazi

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        Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler, chef du parti national socialiste (nazi), devient chancelier de la république allemande. A peine un an plus tard, il a les pleins pouvoirs et+ fait de l’Allemagne un Etat totalitaire et raciste (nazi) jusqu’à sa mort en 1945. Premièrement, nous verrons en quoi l’Allemagne est un régime totalitaire, puis nous étudierons les caractéristiques du nazisme.

        Un régime totalitaire est un régime qui exige une soumission totale de l’individu à l’État, qui contrôle et donne un sens à tous les aspects de la vie, publique comme privée. Le refus de s’y soumettre fait que l’individu est considéré et traité comme un ennemi du peuple ou de la nation, ou même de la « race », dans le cas de l’Allemagne. Tout ceci est fait grâce à plusieurs procédés : un parti de masse, seul autorisé et dirigé par un chef charismatique ; une idéologie officielle, qui prône une société nouvelle et qu’il est interdit de critiquer ; l’usage d’une propagande intensive, grâce au monopole des moyens de communication et des modes d’expression artistiques ; l’exercice de la terreur à l’égard des récalcitrants et des réfractaires ; le contrôle par l’État de la vie sociale et de l’économie.

        L’Allemagne est soumise à un véritable régime totalitaire, que les allemands qualifieront eux-même d’« État total ». Hitler, appelé Führer (« Ein Reich, einVolk, ein Führer ») est le chef unique du pays et le seul parti autorisé est le sien : le NSDAP (le parti national-socialiste des travailleurs allemands). Ce parti de masse regroupe alors plusieurs millions de membres qui ont fait preuve de leur dévouement au chef en défendant l’idéologie du régime, ils constituent l’élite de la société. Par ailleurs, Hitler contrôle les pensées de la population allemande. Pour cela il se sert de la propagande en utilisant des affiches, le cinéma, la radio... qui sont censurés et adaptés pour illustrer l’idéologie de son parti. Afin de mieux embrigader la population, il crée aussi les jeunesses hitlériennes (« Hitlerjugend ») qui formatent les jeunes et instaure un culte de la personnalité. Pour les adultes, le parti unique encadre aussi les sorties, visites, vacances… par le biais d’une puissante association :  « La Force par la Joie ». Le parti est donc un instrument de contrôle social : ses membres surveillent et dénoncent tout citoyen suspect d’opinion critique, par exemple, il y a un responsable du parti par îlot d’habitation ; c’est également un moyen de promotion sociale puisque les cadres du parti bénéficient de nombreux avantages et les fonctionnaires sont obligés d’y adhérer. De plus, Hitler met en place une police politique, la gestapo, en appui à ses milices SS et SA (groupe de protection et sections d’assauts). Celle-ci traque les opposants au régime et les envoie dans des camps de concentration crées dès 1933 ; c’est la fin des libertés d’expression, de pensées… En plus de contrôler la vie sociale des allemands, le parti encadre également l’économie du pays. En effet, la politique économique s’appuie sur de grands travaux pour doter le pays d’infrastructures et lutter contre le chômage (autoroutes, stades, logements sociaux, rénovation urbaine…). Hitler planifie aussi le réarmement du pays, et soutient la naissance de l’entreprise Volkswagen (« voiture du peuple »).

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