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J'ai tué de J'ai saigné, Blaise Cendrars

Étude de cas : J'ai tué de J'ai saigné, Blaise Cendrars. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2017  •  Étude de cas  •  545 Mots (3 Pages)  •  2 224 Vues

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J’ai tué suivi de J’ai saigné de Blaise Cendrars

Introduction :

Le livre qui nous a été attribué est composé de deux textes « J’ai tué » suivis de « J’ai saigné » réunis en diptyque. Il s’agit de deux nouvelles témoignants de la Première Guerre mondiale, écrits par Blaise Cendrars, et parus pour la première fois respectivement, en 1918 et 1938, avec vingt ans d’écart.

Censuré lors de sa parution, le bref récit de J'ai tué, écrit en prose, a un rythme rapide et poétique. Il expose « l’expérience frontale de la violence »: le meurt légalisé et raconte l’arrivée des soldats au Front, inconscients de la boucherie imminente.

Dans J’ai saigné, récit composé de quatre court chapitre, Cendrars raconte la façon dont il a saigné, c'est-à-dire sa souffrance. Il dénonce la « boucherie », sous différents aspects, de la Première Guerre mondiale et rend compte de « l’autre violence de guerre, la violence subie ». Cette nouvelle a également un côté symbolique : « Cendrars mutilé meurt une première fois mais renaît grâce à la force de l’écriture. »

Biographie de l’auteur :

Blaise Cendrars, de son vrai nom Frédéric Louis Sauser, est né en 1887 à La Chaux-de-Fonds (canton de Neuchâtel), dans une famille bourgeoise.

Cendrars a été poète, soldat, cinéaste, écrivain, reporter et homme de radio. Il a fait partie de l’avant-garde artistique parisienne de l’âge d’or 1910-1920.

Il quitte la Suisse très jeune, pour les voyages d’affaire de son père. Il est forcé à accomplir des études qui lui déplaisent. Au vu de ses résultats scolaires médiocres, il est envoyé, à l’âge de 17 ans en Russie, à Saint-Pétersbourg où il entraîne sa maîtrise de la langue russe. Plus tard, il s’installera durant six mois à New-York, où il trouve son pseudonyme de Blaise Cendrars. Ce pseudonyme se réfère à la renaissance du phénix, permise grâce aux braises et aux cendres.

Il s’installe par la suite, en 1912, à Paris. Dès le début de la Première Guerre mondiale, Cendrars lance, avec l’aide de son ami, l’écrivain italien Ricciotto Canudo, un appel aux étrangers vivant en France. Cet appel fût un franc succès et des centaines de volontaires étrangers viennent se présenter. En trois mois, l’armée incorpore près de 40’000 volontaires étrangers.

La raison pour lequel Cendrars lance cet appel est simple. Lors de la mobilisation, il aurait dû se présenter en Suisse. Mais, n’ayant jamais effectuer son service militaire, il décide de ne pas y retourner.

En août 1914, le ministère annonce l’autorisation de la naturalisation française aux engagés étrangers. Ce qui permettra à Cendrars d’être qualifié d’écrivain français.

Il s'engage alors à la Légion étrangère et est affecté au sein d’un régiment du 1er Etranger, soit les légionnaires de la Division marocaine. Après six mois d’engagement il est promu légionnaire de première classe puis caporal d’escouade pour son courage au feu.

Au cours de la grande offensive de Champagne, le 28 septembre 1915, il est gravement blessé au bras droit par une rafale de mitrailleuse. Sauvé par ses camardes

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