Influence des médias dans l'affaire Dreyfus
Étude de cas : Influence des médias dans l'affaire Dreyfus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nicolecastrm • 22 Mai 2018 • Étude de cas • 1 000 Mots (4 Pages) • 1 198 Vues
L’affaire Dreyfus est une des premières de plusieurs grandes crises politiques de la France qui date de la fin du XIXème siècle où le rôle de médias et l’opinion publique ont eu un grand poids, mais elle n’a pas été si médiatisée depuis le début. Elle a lieu entre 1894 et 1906. Le prix des journaux diminue considérablement grâce au progrès technique comme l’augmentation de la quantité d’écoliers, ce qui augmente la quantité de personnes éduquées et qui savent lire, en plus, des lois comme celle de la liberté de presse parue en 1881. Les journaux deviennent accessibles pour tous ce qui leur a permis d’avoir une opinion formée et avec des fondements sur les événements qui se passaient en France surtout mais aussi dans le monde entier. L’opinion publique est l’ensemble des idées et des jugements partagés par la population, et c’est ce qui se forme par rapport à beaucoup de sujets depuis que les journaux deviennent plus accessibles et la population est informée de ce qui se passe autour d’eux. Un article de journal où le capitaine de l’armée française Alfred Dreyfus était accusé d’espionnage et d’avoir collaboré avec les allemands en leur donnant de l’information secrète est paru en 1894. Comme la plupart des français y avaient accès, ils ont commencé à former leurs opinions par rapport au sujet. Cet officier juif a été victime d’une conspiration antisémite qui l’accusait de traître, raison pour laquelle il a été accusé, arrêté et condamné au bagne de Guyane. Malgré le fait qu’il était innocent, ce n’est que plusieurs ans plus tard que la vérité sera connue par les français. Des fausses preuves ont été créées pour soutenir les accusations faites par l’armée, mais comme au début pas tout le monde savait bien ce qui se passait car c’était secret et confus, l’opinion publique n’était pas si forte et Dreyfus n’a pas pu avoir un procès juste. Ce n’est que 4 ans plus tard, le 13 janvier 1898 que grâce à l’article publié par Emile Zola intitulé « J’accuse », que l’affaire s’est fait connaître et la presse a pris position par rapport à leur idéologies politiques : les antisémites de droite d’un côté sont nommés le « antidreyfusards » et d’un autre côté, à gauche les « dreyfusards ». Zola dénonce les fausses preuves, les membres de l’armée qui essayaient d’incriminer Dreyfus, raison pour laquelle il doit fuir en Angleterre pour échapper la justice. Le vrai coupable, Hubert Henry, avoue ce qu’il a fait et se suicide pour éviter de faire face à la justice. Nous étudierons les points de vue très opposés qui ont provoqué une division du peuple français en deux, et ensuite nous étudierons le rôle essentiel qui ont joué les médias.
Depuis longtemps les gens ont des opinions différentes par rapport à la politique, c’est où naissent les deux grandes tendances de « gauche » et « droite ». Le cas de l’affaire Dreyfus n’est pas une exception pour l’implication de ces deux grands côtés. Nous trouvons d’un côté les « dreyfusards », qui sont pour Dreyfus et qui sont convaincus de son innocence et d’un autre côté les « antidreyfusards » qui sont contre Dreyfus et qui l’accusent de traitre. Les dreyfusards savent que Dreyfus est innocent et que ce n’est qu’un complot contre lui, mais la défense n’a pas accès au dossier secret qui contient les preuves
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