Guerre d'Algérie (torture)
Étude de cas : Guerre d'Algérie (torture). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ghoxy9 • 17 Mars 2016 • Étude de cas • 591 Mots (3 Pages) • 2 147 Vues
Histoire
Sujet : Un général face à la torture, Paul Aussaresses.
La guerre d’Algérie est un conflit qui s'est déroulée de 1954 à 1962. La torture a été pratiquée durant cette période sur les populations algérienne et française par les forces coloniales (l'armée française, l'OAS, les forces de police). C’est ce que nous montre le document portés à notre étude.
Ce document est un extrait des aveux, du témoignage du Général Paul Aussaresses ( 1918-2013), ancien parachutiste de la France libre, baroudeur de la guerre d'Indochine et fondateur du 11e Choc (le bras armé du SDECE) qui est issue de son ouvrage « Services spéciaux » publié en 2000. Il y dévoile ses actes de torture commis sans remords lors de la guerre d’Algérie.
Ainsi, on peut se demander comment la torture est banalisée pendant le conflit et quelles sont les conditions qui ont permis que l’Etat et les acteurs de la torture sortent du déni à son sujet.
Pendant la guerre d’Algérie, la torture était considérée comme légitime dans certains cas. Elle fut consacrée et institutionnalisée comme arme de guerre par l'armée, qui a reçu tous les pouvoirs lors de la « bataille d'Alger ». Les premiers à l’avoir utilisée sont les forces de polices. A force de l’usage systématique de celle-ci cela devenait ordinaire de torturer pour obtenir des renseignements pour les acteurs (armée, police). L’usage de la torture n’était pas pour autant légitime pour tous, mais pour d’autres si et était effectué pour certains sans regrets et remords, que s’il fallait recommencer ils le referaient. Elle montre la violence qu’on subit les populations algériennes et françaises. Les policiers avaient même une technique en différentes étapes pour les interroger, qui était de plus en plus violentes et douloureuses si les suspects ne parlaient pas. D’abord les coups, qui étaient efficace pour la plupart des individus, ou ensuite par l’électricité et puis l’eau. Il y avait différente forme de torture. Ce qui montre bien que la torture n’est donc pas un dérapage, une erreur mais un véritable système généralisé dans toute l’Algérie, ce qui marque bien la banalisation de celle-ci, du fait que pour les acteurs cela était normal de le faire. Ainsi la torture pratiquée par l'armée française a marqué durablement la mémoire nationale, et le pire c’est que certains le referait.
Ils sortent du déni par le faites déjà que ils sont torturés ces gens sans regrets ni remord, ils l'on fait car il le fallait. Donc ce qui montre que ce n'était pas honteux à leurs égard car ce n'était pas un crime selon eux d'avoir fait ça pour sauver des vies, c'était primordiale, surtout que les autorités civiles était d’accord. Donc ils ne voyaient pas pourquoi ils devaient cacher la vérité plus longtemps.
Tout d’un coup, l’unité de l’ancien corps militaire était détruite. Et la torture n’était plus à nier. Surtout pas après l’aveu d’un autre général, Aussaresses. Ce dernier n’avoue pas seulement avoir exécuté des Algériens. Pire encore, il le referait.
Premièrement, on estime que la plupart des Français, bien qu’ils aient su que la torture était un moyen pendant la guerre d’Algérie, ne connaissaient pas la dimension affreuse de ce phénomène. Deuxièmement, il semble que le silence est devenu trop lourd pour certains acteurs, comme le général Massu, et qu’ils voulaient redevenir des hommes «propres ».
...