Fiche de lecture corneille

Corneille (1606-1684), L'illusion comique ( 1636 ), Acte IV, scène 7, vers 1237-1296

Corneille Dramaturge du XVII siècle née en 1606, fils d'une famille bourgeoise, après des études de droit, il occupa des offices d'avocat à Rouen tout en se tournant vers la littérature. Dans la même année il écrivit sa première comédie (1629)( mélite ). en pleine période baroque, peut à peut il crée un nouveau style théâtral qui mélange les sentiments de la tragédie et les rires du comique. En 1637 (el cid )-Louis XIII accorde lettre de noblesse. Il est élu à l'académie française 10 ans après, en 1651 il connait son première échec avec la tragédie Pertharite et se retira du théâtre.  Sa quatrième-éloge du théâtre => “l'illusion théâtrale“, titre ambigu, élogieux car puissance de l'illusion qui permet d'accéder à la vérité des sentiments. Contexte => Acte 4, scène 7, Clindor tue son rival amoureux, va en prison et il est condamné à mort. Les spectateurs savent que clindor est un acteur => émouvoir le père et transformer clindor.

I-Monologue pathétique

1)désordre émotionnel et peur

Le personnage attend la mort (l.2) “bientôt changer en d'infâmes supplices“

-Champs lexical de la mort omniprésent: “trépas“ (l.8), “mortel“ (l.3), “fatal“ (l.25), “succomba (l.27), “mort“ (l.38), “trépas“ (l.44)

-peur de la mort grandissante: obsession de la mort (l.1-27)=> exagération de la mort “milles assassins...“(l.27-29)=> représentation mental incontrôlable, son imagination amplifie “j'en ai devant les yeux les ministres...“(l.45-50), folie liée à la peur (l.50). Cause => son destin amoureux “dont le fatal amour me rend si glorieux“(l.25).

-Antithèse “Quel bonheur m'accompagne !“(l.17-20) = peur de la mort, rassuré par Isabelle, émotions incontrôlable.

(l.52) => peur de la mort + angoissante que la mort“..peur de la mort me fait mourir“

2)sentiment de honte mais de mort glorieuse

il a tué Adraste, prison => condamné à mort publiquement, criminel, mort honteuse. Dans sa misère il se propose en victime, il meurt pour Isabelle (l.19) => cause il est coupable de prétendre la main d'Isabelle sans la mériter (l.15-16-17) “...ma fortune incapable rendait ma flamme injuste...“

Ce monologue nous livre le portrait d'un personnage qui fait pitié de part son désarroi.

II-Monologue lyrique

1)sentiments d'admiration

Clindor s'exprime avec dignité, même dans les derniers instant de sa vie => alexandrins très long, il utilise des pluriels poétique “horreur (l.4),douceurs (l.5), charmes (l.5), je souffre – je meurs ( l.20)

il utilise une langue très imagé : personnification=> du sang “...de son sang, fécond en perfidies, s'élever contre moi des âmes...“ (l.30) – de ces souvenirs “aimable souvenir de mes chères délices qu'on va changer en d'infâmes supplices“(l.1) / souvenirs=> d'isabelle “...je pense à t'es divins attraits...“ (l.55)

jeu sur les rythmes et sonorité => sons ouvert : “Dont le fatal amour me rend si glorieux“(l.25)`

2)sentiments nobles exprimés

il se transforme en héros = demi-dieu :

-qualités supérieurs et valeurs guerrières (l.33) “de mon courage...“

=> héros épique, se montre affrontant un ennemi puissant car supériorité numérique “...mille assassins...“ (l.29), surnaturel car mort “...succomba et mort il m'assassine

champ lexical de la culpabilité de sa fortune “coupable“(l.15)“je fus criminel“(l.16) se sens coupable de l'avoir aimé en ne pouvant prétendre sa main (l.15) => héros parfait

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