Faut-il patrimonialiser le cyberespace ?

Grand oral

Question HGGSP

Faut-il patrimonialiser le cyberespace ?

    La patrimonialisation désigne le processus de création, de fabrication et de préservation d’un patrimoine. Le cyberespace quant à lui est un espace en parti immatériel de circulation des données. Ainsi le patrimoine numérique se compose de ressources uniques dans les domaines de la connaissance et de l’expression humaine, qu’elle soit notamment d’ordre culturelle, éducative ou scientifique. Elles sont considérées comme étant numérique lorsqu’elles sont créées numériquement et qu’elles existent uniquement sous leur forme numérique initiale. Aujourd’hui les ressources tirées du cyberespace ont pris une véritable place dans la société que ce soit avec les sites internet, les réseaux sociaux ou encore les différentes plateformes disponibles. Elle offre des possibilités larges et les chercheurs ont véritablement commencer à s’y intéresser comme objet de recherches et de source au service de leurs travaux. La question de leurs archivages a d’ailleurs pris de l’ampleur ces dernières années, questionnant sur ces différents enjeux et limites notamment. Ainsi faut-il patrimonialiser le cyberespace ? pour répondre à cette question j’ai fait un plan en 2 parties, c’est-à-dire pourquoi le patrimonialiser et comment le patrimonialiser.

    Dans un premier temps, la question de l’intérêt de cette patrimonialisation est commune a toute forme de patrimoine. On patrimonialise pour sauvegarder et protéger des facteurs ou des éléments importants de notre époque et de notre société pour les générations future, pour appuyer la transmission a titre informatif ou culturel. On peut aussi patrimonialiser pour préserver un sentiment d’identité et de continuité ou redonner du sens aux pratiques, savoirs, savoir-faire et traditions, ainsi que pour en montrer la valeur culturelle et sociale et donc perpétuer la mémoire collective. Dans le cas du patrimoine numérique, c’est patrimonialiser notamment des courants de pensées, des modes d’information, des opinions au niveau d’une époque ou à un moment donné dans une certaine période, ou dans un certain contexte. Par exemple l’archivage de Twitter au moment des attentats parisiens de 2015, opéré par la BnF et l’Ina, qui permettent de visualiser un état d’esprit lors d’un contexte particulier. La patrimonialisation peut aussi jouer un rôle économique, dans la revalorisation d’entreprise numérique ou de sites en ligne par exemple. Cette patrimonialisation soulève ainsi différents enjeux sociaux, culturels ou encore informatifs.

Enfin, la question de comment patrimonialiser le numérique est encore en cours. De plus en plus d’archiviste et de chercheurs se penchent sur la question. Dans l’école des chartres qui forme les archivistes, ils offrent par exemple une formation comprenant la notion du numérique. Néanmoins, des pistes existent et sont en cours d’approfondissement. Ainsi, premièrement on va se poser la question du tri, à l’aide de différents critères qui change d’un pays a un autre selon la culture ou la stratégie de chaque état.  D’abord le fait que ce patrimoine doit être crées numériquement et être uniquement sous cette forme, comme je l’ai dit dans l’introduction. Ensuite il peut être sujet a différents modèles qui peut donc être artistiques avec des œuvres virtuelles ou de nature musicale. Il peut être représentatifs, ce qui comprend les sites ayant rencontre du succès par exemple, les mouvements de pensée ou encore les différentes « modes » d’une époque. Il peut aussi être sujet de recherche et de sources pour les chercheurs ou historien avec le déroulement de différents événements. Dans cette patrimonialisation on peut aussi se poser la question du droit et de ce qu’on peut patrimonialiser ou non avec notamment les sauvegardes de données personnelles et d’en savoir ou est limite.  

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