Exposé Timor Oriental

Exposé Timor Oriental :

Le Timor oriental, ou Timor-Leste, est un pays d'Asie du Sud-Est occupant la moitié de l'île de Timor situé entre les mers de Timor, de Savu et de Banda. C’est un pays d’une superficie de 15 000 km2 (environ la même taille que l’île de France) pour 700 000 habitants. Ses deux principaux voisins frontaliers sont l’Indonésie et l’Australie avec lesquelles, elle entretient certaines tensions. Sa capitale est Dili, on y parle portugais et c’est un pays à majorité chrétienne catholique contrairement à son voisin et grande rivale l’Indonésie muslumane . C’est une ancienne colonie néerlandaise devenue par la suite colonie portugaise à partir de 1586. Puis, colonie indonésienne en 1975 après son annexion. En 1999, un référendum pour l’indépendance est voté et le « oui » l’emporte. Cette décision très contestée provoque une vague de violence meurtrière entrainant le déploiement des Casques Bleus de l’Onu, dirigé à cette époque par Kofi Annan. Cette opération se solde par une réussite car en 2002, le pays devient réellement indépendant avec l’aide des soldats de l’Onu. Quelle ont été les enjeux du maintien de la paix au Timor Oriental ? Dans une première partie, nous parlons de l’histoire du Timor Oriental avant 1999. Puis, nous verrons l’aide apporter pour l’Onu et Kofi Annan. Et enfin, nous finirons en analysant le bilan de cette aide.

Partie I : Le Timor Oriental avant 1999

Comment vu précédant, le Timor Oriental a tout d’abord été une colonie hollandaise puis est rapidement devenue portugaise.  Peu peuplée, cette partie de l’île est alors gérée par l’armée portugaise et l’église catholique jusqu’à ce qu’un gouverneur soit nommé par le Portugal en 1702. Après la seconde guerre mondiale, Le Portugal souhaite garder son Empire colonial contrairement à la plupart des pays européens et ne décide de commencer une partie de la décolonisation qu’en 1974, sous l’impulsion de la Révolution des Œillets. Le Portugal s'engage alors, en respect avec le droit international, à garantir l'indépendance du Timor Oriental. Les deux partis politiques du Timor oriental, le FRETILIN et l’UDT, combattent alors l’occupation portugaise, sans s'accorder sur la manière avec laquelle sortir de la colonisation. Pour le FRETILIN, Front révolutionnaire du Timor Est indépendant, le Timor Oriental doit devenir un état indépendant, Pour l’UDT, Union démocratique du Timor oriental, le pays doit être indépendant du Portugal afin de rejoindre l’Indonésie. Cette volonté unanime de se défaire de l’occupant portugais chez les deux partis phares provoque la décolonisation par le Portugal, mais cela se fait au profit de la colonisation indonésienne. En effet, l'UDT, notamment soutenu par l’Indonésie et les États-Unis, proclame l’intégration à l'Indonésie le 30 novembre 1975. Le pays est alors annexé par l’armée indonésienne le 7 décembre 1975. L’Indonésie justifie cette intervention militaire comme étant la volonté de la majorité du peuple Est-Timorais. Mais, la présence indonésienne ne fait pas l'unanimité chez les populations et chez les partis politiques. De grandes révoltés éclatent dans les années 1980. Révolte fortement réprimée par l'armée indonésienne qui n'hésite pas à utiliser la force. Une date reste comme un exemple de ces répressions, tournant parfois au massacre, comme le 12 novembre 1991, dans la ville de Dili. L’Indonésie arrête, condamne, crée des camps d’occupation vers d’autres îles, voire torture et exécute. Cette mise en place volontaire de la terreur a pour objectif de provoquer l'exode des populations vers le Timor Occidental, qui est détenu par l’Indonésie. Il y a eu entre 200 000 et 300 000 morts ou disparus Est-Timorais du fait des répressions indonésiennes dans les années 1980. Malgré cette forte répression, L'ONU considère au début du conflit que le Timor oriental est un pays indépendant et qu'il est responsable du fait qu'il n'arrive pas à s'émanciper de l'Indonésie. Ce n'est qu'en 1999, le 11 mars, après de multiples massacres que l'ONU dirigé par Kofi Annan décide d'intervenir sur le sol du Timor afin de rétablir la paix.

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