Embrigadement de la jeunesse

Depuis le début des années 30, l’Europe est frappée par une importante crise économique. C’est sur cela que se développe des régimes totalitaires. Ces derniers font surface en Italie (dirigée par Mussolini) en URSS (dirigée par Staline) et en Allemagne (dirigée par Hitler). Durant cette période, la propagande a pour but de forger un « homme nouveau » et de transformer les hommes en un idéal pour le régime d’après son dirigeant. Ainsi nous pouvons nous poser la question : Comment les régimes totalitaires mettent en œuvre l’encadrement et le consentement des populations ?

Pour répondre à cela, nous pourrons nous appuyer sur un corpus de documents mettant en avant le totalitarisme, la propagande qui est le principal moyen de manipuler la population et le pouvoir dictatorial de l’Allemagne, l’URSS et de l’Italie.

C’est pourquoi nous allons voir en première partie l’embrigadement de la jeunesse, en deuxième partie le contrôle de la vie quotidienne et dans une troisième partie le contrôle des esprits.

Premièrement, nous constatons dans les premiers documents que l’embrigadement de la jeunesse est un fléau en Allemagne et en URSS.

En effet, la jeunesse n’a plus aucune liberté (expression, pensée, opinion…), ils doivent « penser allemands, agir allemands », ce mouvement se nomme la « jeunesse hitlériennes ». Si ces derniers ne se soumettent pas à ces ordres, ils seront pris en charge (SA, SS, front du travail…), pour qu’ils ne replongent pas, c’est une manière de redresser les esprits. Cela signifie qu’ils ne seront « plus jamais libres de leur vie entière ».

Grâce au document 1b, qui est une affiche de propagande où Hitler apparaît à l’arrière d’un enfant âgé de 10 ans, nous voyons que son pouvoir dictatorial et sa force d’embrigader la jeunesse est très présente.

De plus, l’URSS influe le culte de la personnalité des plus jeunes, cela est visible sur le document 2 où Staline se situe au premier plan et on peut voir des jeunes au deuxième plan de l’affiche. Comme nous le savons la personnalité se forme dans la jeunesse, nous pouvons en déduire que par le culte de la personnalité, Staline embrigade la jeunesse. Son pourvoir est reconnu comme une dictature stalinienne.

Deuxièmement, les dictateurs contrôlent aussi la vie quotidienne de la population. Comme nous l’avons vu précédemment, l’embrigadement de la jeunesse contrôle également la vie quotidienne, car leur vie est déjà tracée. Le culte de la personnalité est contrôlé tout d’abord par l’obligation d’exercer un métier choisi. Comme sur l’affiche du document 2, nous voyons une armée au troisième plan qui exerce ce métier par obligation, surveillé par Staline qui se situe au premier plan ce qui nous montre son importance.

Ensuite, leurs loisirs sont sous surveillance ce qui met en avant le fait qu’ils ne sont pas libres de pratiquer leurs plaisirs. De plus ces plaisirs, sont aussi manipulés comme au document 4 où les Jeux Olympiques affichent la croix gammée qui devient dès 1920 l’emblème officiel du Parti nazi. Elle évoque la supériorité de la race aryenne et ses couleurs reprennent celles du drapeau de l’ancien Empire allemand.

        Troisièmement, les autorités contrôlent les esprits par la propagande comme au document 2 où Staline est en position dominante, il est acclamé : « gloire au grand Staline », ce qui montre l’importance qu’il a aux yeux de la population ainsi que son emprise notamment sur l’armée et la jeunesse. Leurs esprits sont contrôlés même jusque dans leurs loisirs, comme les jeux olympiques où la croix gammée est affichée. Ce système est repris également pour le plébiscite de Rome en 1932, où là encore la façade du palais de Braschi est utilisée pour de la propagande (répétition de « si » qui signifie : oui, et la présence d’une figure influente). De plus, en Italie le contrôle des esprits est dirigé par Mussolini. Dans le dernier document nous voyons que Mussolini apparaît comme une grande figure (Dieu) par les acclamations de son peuple. Durant son discours le peuple montre une forme de respect envers son dirigeant : « c’est tout un peuple qui s’exalte devant un Homme ».

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