Dissertation Afrique
Dissertation : Dissertation Afrique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Iyad Alhammadi • 10 Mai 2018 • Dissertation • 1 118 Mots (5 Pages) • 1 601 Vues
L’Afrique a cause de son passé de colonisation et son niveaux économique et politique représente le continent le moins développé. Cependant certains pays africains se développent progressivement en particulier grâce à l’exportation de ressources naturelles. On s’interrogera alors sur les facteurs contribuant au développement de l’Afrique de nos jours. Avant de voir les limites et obstacles qui freinent le développement de l’Afrique, nous verrons ses points forts et potentiels qui permettent son progrès. L’analyse repose sur un texte de 2015 du Ministère des Affaires Étrangères Canadien sur la situation socio-économique ghanéenne et une carte géographique de l’OCDE présentant des projections quant à l’évolution moyenne du PIB des différents pays en Afrique entre 2014 et 2015.
Tout d’abord, depuis la fin du 20ème siècle, l’Afrique est entrée dans une phase de développement. En effet, d’après la carte, près de 25 pays africains projettent une croissance supérieure à 4% dont quatre pays visent une croissance de leur PIB supérieure à 8% tel que le Mozambique à 8,4% ou la Côte d’Ivoire à 9,2%. Et ce notamment grâce à des atouts géographiques. Comme on peut le voir dans le second document, on retrouve un grand nombre de zones particulièrement riches en hydrocarbures (pétroles, gaz…) comme au Tchad ou en Algérie par exemple ainsi qu’en minerais en Afrique de l’Est ou en Afrique Sub-saharienne. Ces grandes richesses font l’objet d’investissements pour les puissances étrangères qui ont commencé les échanges dans ces zones ; en particulier les richesses minières qui représentent 30% des ressources mondiales de minerais. Notamment la Chine qui a de nombreux investissements dans les pays producteurs de matières premières en Afrique tels qu’en Tanzanie et en Côte d’Ivoire. Ces richesses sont à l’origine de plus de 8% d’IDE en Afrique ce qui joue donc directement dans le développement économique de l’Afrique en l’intégrant dans la mondialisation. De plus, le commerce c’est intensifié grâce à des infrastructures construit sur les côtes du continent comme on peut le constater dans le document 2 : en Egypte avec le Port-Saïd ou les ports de Durban et du Cap en Afrique du Sud. Ces ports comptent parmi les plus influents en Afrique. On en déduit qu’ils contribuent à l’économie de leur pays puisqu’ils sont installés dans les pays les plus développés ou ayant une forte croissante (comme c’est le cas de l’Angola).
Par ailleurs, certains pays tentent d’améliorer leur organisation politique et économique en stabilisant leur gouvernement, comme au Ghana (document 1) par exemple. Le Ghana est depuis 1992 une démocratie « stable et paisible » qui se développe en ayant un modèle politique qui va aussi toucher de nombreux pays africains. Cette stabilité favorise son économie en attirant les investisseurs. L’établissement de différentes stratégies (programmes d’aide social, suppression « des droits d’importation et des taxes sur les aliments et le carburant ») pour atténuer les effets des crises alimentaires internationales telle que celle de 2008 contribuent également à l’atteinte d’une croissance supérieure à 7%. Ces progrès de stabilisation se sont avant tout reflétés au niveau social puisqu’ils ont permis de réduire de près de « la moitié le nombre de personnes vivant dans la pauvreté extrême ».
Les deux documents présentent donc les points positifs du continent que certains pays de l’Afrique. Cependant le continent doit faire face à de nombreuses contraintes limitant son développement.
L’Afrique est un continent marqué par une forte pauvreté et un manque de développement social. En effet les conditions de vie de certaines populations africaines sont déplorables. Comme on peut le voir dans le premier document au sujet de la situation socio-économique du Ghana, son IDH (Indice de Développement Humain) est 135ème sur le classement mondial établi par les Nations Unis. Ce niveau illustre les problèmes liés à l’extrême pauvreté de la population dont 30% vit « avec moins de 1,25 $US par jour. En conséquence, la malnutrition touche près de 2 millions de la population ghanéenne et 60% de la population du Burundi et de l’Erythrée est concernée par la sous-alimentation. Ce manque de moyens induit également l’absence d’accès à des conditions sanitaires satisfaisantes. L’un des problèmes sanitaires les plus importants est le Sida qui réduit l’espérance de vie dans les pays concernés (passant de 59 ans en 1990 à 46 ans en 2007 en Afrique du Sud) et touche une large part de la population ; plus de 23% des adultes Botswana par exemple.
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