De la Communauté Economique Européenne à l'Union européenne ( 1957 à nos jours ) : une construction ininterrompue mais encore fragile.

L’idée d’une unité européenne est très ancienne et existe déjà depuis le 17ème siècle, sous la plume de Victor Hugo qui a parlé « des États-Unis d’Europe » ou encore sous Aristide Briand. Le traumatisme de la guerre et la volonté d’une paix en Europe a « redéclenché » cette idée avec les Pères Fondateurs ( Schumman, Monnet ou Spaak… ).

Après le Congrès de la Haye le 7 mai 1948 où l’avenir de l’Europe y est remis en question, deux visions s’opposent : la vision souverainiste et la vision fédéraliste.

En 1952, l’échec de la volonté de mettre en place une « Communauté européenne de défense ( CED ) a marqué le rejet de l’Europe fédérale, alors qu’un an auparavant un marché commun de charbon et d’acier ( CECA ) a été instaurée pour les reconstructions d’après-guerre.

Nous verrons alors quelles sont les bases de la construction européenne depuis le traité de Rome jusqu’a nos jours.

Afin de répondre à cette question, nous verrons dans un premier lieu que l’Europe continuent de se construire sans s’arrêter mais qu’elle reste encore fragile.

Après l’échec d’une construction politique pour l’Europe, une relance cette fois-ci économique est prévue et a porté ses fruits comme avec la mise en place d’une politique d’agriculture commune ( 1962 ). C’est dans ce contexte que le traité de Rome va être signé et va créer la Communauté Économique Européenne d’une part, et l’EURATOM, développement du nucléaire civile d’une autre part.

En France, De Gaulle est au pouvoir et refuse dans un premier temps d’accepter le traité de Rome puis finit par l’accepter en y voyant un moyen de moderniser la France.

Malgré tout, il reste sur l’idée du refus de la supranationalité et veut des États indépendant. Il continue de vouloir rejeter la Grande Bretagne, la trouvant trop proche des États-Unis étant donné qu’il veut privilégier le couple Franco-Allemand depuis le traité de l’Elysée, pour la réconciliation.

De Gaulle a alors bloqué le fonctionnement de la CEE en pratiquant la politique de la chaise vide pendant 6 mois.

En outre de cette vision gaulliste de la de la construction européenne politique, nous pouvons constater de timides avancées.

Nous avons une mise en valeur du duos franco-allemand tels que W.Brandt et Pompidou, ou F.Mitterrand et H.Kohl.

La CEE va alors connaître son premier élargissement en 1973 avec l’intégration de l’Angleterre, du Danemark et de l’Irlande sous Pompidou ou encore les pays du Sud suite à la fin des dictatures qui y existaient ( comme Franco ) sous Mitterrand.

L’élargissement de la CEE montre la nécessité d’approfondir la construction européenne passant par la mise en place de nouvelles institutions.

Cependant, la CEE a connu des limites.

Des limites notamment au niveau économique où des pays tels que l’Espagne ou la France ou ceux produisant des fruits et des légumes.

Il y a également le problème de supériorité de certains États tels que la France. La nature de l’Europe persiste en tant que problème. Ces freins et limites ont pu poussé à la mise en place de l’Union européenne été cela grâce à une étape importante : le traité de Maastricht en février 1992.

Durant les timides avancées de la construction politique, un socialiste Français du gouvernement de Mitterrand,

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