Définition carte

On définit généralement la liberté comme une peut agir sans contrainte ni obstacle. En effet, lorsque notre décision trouve un obstacle qui l’empêche de se réaliser, nous nous demandons si nous sommes réellement libres d’agir selon notre volonté et nous remettons en cause notre liberté. Cette situation pose le problème philosophique de la liberté humaine auquel s’est intéressé Jean-Paul  Sartre dans Cahiers pour une morale . nous pouvons alors nous demander comment se définit la liberté humaine. Dans une première partie nous montrerons que pour qu’il y ait liberté, il faut que la réalisation des décisions d’une personne soit toujours possible et non pas nécessaire. Dans une deuxième partie, nous en déduirons que si la décision aboutit alors à la réussite, c’est à la fois grâces au hasard et à l’initiative humaine.

Dans un premier temps, Sartre distingue la liberté de la puissance que nous offre la réussite inconditionnée de toutes nos décisions.

Il part du constat que « la liberté exige que la réussite ne découle pas de la décision comme une conséquence ». En effet, si le sujet vit dans la certitude que tout ce qu’il décide se passera, il ne cite pas comme un être libre mais comme une machine, sa volonté est automatique. On ne peut alors parler  du vrai sans connaître le faux ou du grand sans connaître le petit, pour évoquer la liberté il fait alors avoir conscience des obstacles qui s’y opposent. Sartre choisit ce terme d’ « extériorité » pour désigner cet ensemble d’événements qui ne dépendent pas de la personne, qu’elle ne peut pas contrôler. Cette extériorité caractérise l’action d’une personne et s’oppose implicitement au périmètre d’intériorité de sa pensée où il est libre de penser ce qu’il veut. La liberté à laquelle Sartre s’intéresse ici est donc la liberté de l’action.

 Elle se définit alors comme « la perpétuelle invention des moyens de tourner ces difficultés extérieures »(l. 4) . En effet, ces obstacles en sont alors la preuve éclatante car ils la poussent à réagir , à ne pas se laisser influencer. Cependant la réussite doit toujours demeurer seulement possible, toujours prête à se transformer en échec, obligeant la personne à faire preuve de sa liberté à la fois dans l’élaboration de moyens pour contourner les obstacles et dans le fait qu’il ne pourra jamais atteindre la toute puissance.

 Dans un deuxième temps, Sartre nous amène à remettre en cause notre foi dans la liberté humaine en nous montrant comment le hasard intervient dans l’action. Nos décisions peuvent conduire à la réussite comme à l’échec, mais pour celles qui conduisent à la réussite, elles sont liées au hasard.

En effet, si ce que je souhaite se produit, c’est à la fois parce que j’ai trouvé les moyens de surmonter les obstacles qui s’opposaient à moi, et parce que ces obstacles n’étaient pas trop élevés. Puisque la réussite doit toujours être possible, nous aurions pu se trouver confronté à des difficultés extérieures difficiles à franchir. Même une fois que de la décision a découlé la réussite, nous restons conscient de sa difficulté. nous savons qu’elle aurait pu ne pas se produire. Ainsi, Sartre donne l’exemple d’une

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