Corrigé Bac ES Histoire 2014: l'affirmation de la puissance chinoise à l'échelle mondiale
Mémoires Gratuits : Corrigé Bac ES Histoire 2014: l'affirmation de la puissance chinoise à l'échelle mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar AHAHdb • 23 Novembre 2014 • 567 Mots (3 Pages) • 1 391 Vues
L'introduction doit définir le contexte et les termes du sujet. Une suggestion pour l'accroche de l'introduction, une phrase de Deng Xiaoping qui montre l'adaptation partielle de la Chine, dans les années 1980, aux conditions du commerce mondial : « Peu importe que le chat soit blanc ou noir, l'important est qu'il attrape les souris ». Si le plan est facile, la difficulté réside dans le respect de l'articulation Chine/monde : le sujet est dans le « et », il ne s'agit pas ici de raconter l'histoire de la Chine mais sa relation au reste du monde depuis la prise du pouvoir par les communistes de Mao Zedong en 1949.
La problématique doit ici tourner autour de l'affirmation de la puissance chinoise à l'échelle mondiale. Elle implique de construire les conditions de la définition d'un modèle chinois hybride (communiste en politique, progressivement ouvert au capitalisme après 1978).
Proposition de plan.
On pouvait traiter ce sujet en suivant trois parties.
Une première partie peut décrire la fermeture et les prémisses de l'ouverture chinoise à l'époque maoïste (1949-1976) : rupture avec l'URSS, voie chinoise tournée vers le Tiers-Monde, influence du maoïsme en Occident (notamment la Révolution culturelle), entrée à l'ONU en remplacement de Taïwan en 1971, visite de Nixon en 1972.
Une deuxième partie peut s'organiser autour de la progressive ouverture économique chinoise de l'ère Deng Xiaoping (1976-1997) : quatre modernisations, « un Etat, deux systèmes », création des ZES, principe du socialisme de marché, et limites de l'ouverture par la répression des manifestations de Tien AnMen (1989).
Une troisième partie interroge les aspects de la puissance chinoise à l'échelle mondiale au début du XXIe siècle, sous Hu Jintao (2002-2012) et depuis 2012 Xi Jinping : entrée à l'OMC (2001), accumulation de devises qui permet de faire pression sur les Etats-Unis par l'achat de bons du Trésor, multiplication d'IDE en Amérique latine (Brésil) et en Afrique (Algérie, Kenya, Tanzanie, etc.) notamment grâce à la diaspora, pression sur l'Asie orientale pour le contrôle d'espaces maritimes (Senkaku/Diaoyu, Paracels, Spratley), manifestations de puissance par le soft power chinois : instituts Confucius, JO de 2008, alunissage de la sonde « Lapin de Jade » en 2013 ; il s'agit aussi, dans cette dernière partie, d'insister sur les limites actuelles de la puissance chinoise dans son rapport au monde : faiblesse de l'intérieur chinois peu intégré et mal contrôlé (Tibet, attentats du Xinjiang) alors que le littoral est partie prenante de la mondialisation maritime (Shanghai 2e port mondial), inégalités socio-spatiales fortes entre la classe moyenne émergente (800 millions de personnes) et la population de l'intérieur, montée en puissance d'une contestation interne à cause des dégâts environnementaux, fermeture de sites internet, répression des opposants, silence partiel des grandes puissances qui cherchent à investir dans ce qui est le 1er marché mondial et la 2e puissance économique mondiale depuis 2011.
Plusieurs notions sont attendues, expliquées et mises en situation : communisme
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