Commercialisation des produits piscicoles
Cours : Commercialisation des produits piscicoles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kirgamy • 18 Mai 2019 • Cours • 3 719 Mots (15 Pages) • 529 Vues
INTRODUCTION
Le développement d’un pays passe par le capital humain dont il dispose parce qu’il regroupe les connaissances, des qualifications, des compétences individuelles qui facilitent la amélioration du bien-être personnel, social et économique. Ainsi l’on comprend donc qu’il y a une corrélation entre l’éducation et la productivité. L’éducation est un investissement productif, car elle est un instrument de développement de la productivité et d’accroissement des gains. Cela n’est possible que si les enseignants sont impliqués à leur profession et qu’il existe une bonne gestion de ce personnel. Le développement d’un pays dépend de ces ressources humaines qu’ils forment. Tout pays qui veut prétendre au développement doit nécessairement avoir des ressources humaines qualifiées. Les enseignants, agents publics (contractuel et fonctionnaire), sont régis par un ensemble de textes législatifs et réglementaires. Ces textes assignent des devoirs à ces enseignants et leur reconnaissent aussi un certain nombre de droits. Avant les ajustements structurels, la profession enseignante était valorisée et les conditions de vie des enseignants étaient meilleures. On respectait tous les droits des enseignants qui pouvaient leur permettre de bien exercer leur profession à savoir : les primes, les avancements, les promotions, le reclassement, le salaire et les sanctions.
En plus de cela, les enseignants bénéficiaient de tous les égards de l’administration : avance sur solde, transport (aérien et terrestre) à leur poste d’affection, logement, couverture sanitaire, allocations familiales, et indemnités, lettres de félicitation et d’encouragement et des témoignages de satisfaction aux plus méritants. Ils étaient, pour toutes ces raisons, satisfaits et très motivés et leur rendement était excellent.
Mais, après l’ajustement structurel,la situation des enseignants s’est considérablement dégradée. Tous les agents publics n’ont pas connu une augmentation considérable de leur salaire. Cette situation a beaucoup touché les enseignants parce que tous les petits avantages qu’ils bénéficiaient ont été retiréset jusqu’aujourd’hui les enseignants n’ont pas encore retrouvé l’avantage financierd’avant et même les avantages qu’ils avaient autrefois.Face à cette situation, les élèves se sont retrouvés à leur triste sort. Une baisse importante des performances furent constatées chez les apprenants : plus de 60% entre 1979 et 2006 avec une couverture des programmes inachevés et un taux d’échec de plus de 68% (Hagam, 2012, 57). Malgré cette situation alarmante, aucune solution idoine n’est recherchée ou proposée par l’Etat pour améliorer la situation de ses agents. Etpourtant l’un des critères de base sur lesquels s’appuie la communauté internationale est la formation de qualité des enseignants pour une éducation de qualité. Ce faisant, le Tchad pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement ne peut se déroger à ce principe. Cela n’est possible que si les enseignants sont impliqués dans leur profession et ont une certaine satisfaction à exercer leur travail. Le constat effectué dans les lycées que nous avons parcourus nous a permis d’observer un taux élevé d’enseignants qui quittaient leur profession pour d’autres structures administrativeset un taux élevé d’absentéisme. Ce constat nous a amené à poser une hypothèse selon laquelle lanon implication des enseignants dans leur profession n’est pas seulement le fait de la mauvaise gestion de leurs actes administratifsmais elle est aussidûeau manque de satisfaction des enseignants dans leur travail.
Bien que d’autres facteurspuissent entrer en ligne de compte dans l’implication des enseignants, il faut noter que la satisfaction en est aussi l’un des déterminants majeurs qui agit sur le degré d’implication desenseignants à leur profession.
Cette étude comporte quatre chapitres repartis en deux parties. La première partie consacrée au cadre théorique concerne les deux chapitres à savoir respectivement la problématique de l’étude et l’insertion théorique du sujet. La deuxième partie constituée de deuxchapitres :le troisième chapitre donne les détails sur la méthodologie de la recherche et enfin le quatrième chapitre donne la présentation, l’analyse, l’interprétation des résultats et fournit les suggestions.
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE DE L’ETUDE
La problématique de cette étude a été élaborée en prenant en compte les aspects suivants: le contexte et justification de l’étude ; la question principale de recherche suivie des questions spécifiques qui en découlent ; l’objectif général et les objectifs opérationnels, l’intérêt de l’étude et sa délimitation.
1.1. FORMULATION ET POSITION DU PROBLEME
1.1.1.Caractéristiques de la profession enseignante avant les ajustements
« Dans un monde en pleines mutations technologique, économique, sociologique, démographique, les organisations qui émergent sont celles qui savent motiver leurs ressources » Gottelamann-Duret(2006). Dans les organisations privées comme publiques, les nombreux défis à relever imposent aux dirigeants d’adopter de nouvelles logiques et pratiques de gestion des ressources humaines. Le secteur de l’éducation ne peut échapper à ce mouvement qui place l’homme au cœur de l’organisation de ces programmes et de ces activités. Car, les personnes chargées de former les ressources dont les pays ont besoin sont les enseignants. Ces enseignants, agents publics (fonctionnaires ou contractuels) sont régis par un ensemble des textes législatifs et réglementaires selon la Banque Tchadienne des Données Juridiques (2007), Convention Collective Générale du 12/12/2002, Collection « Le droit par les textes », N’djaména : (CEFOD : 57) le statut général de la fonction publique tchadienne, portant statut général des enseignants. Ces textes assignent de devoirs à ces enseignants leur reconnaissant aussi un certain nombre de droits qui sont entre autres: le droit à l’intégration, à la titularisation, aux avancements, à la confirmation, le droit, après service rendu, à une rémunération, aux avantages sociaux, aux primes destinés à assurer un certain niveau
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