Basile 1er, Vita Basilii, le premier empereur byzantin de la dynastie des Macédoniens
Commentaire de texte : Basile 1er, Vita Basilii, le premier empereur byzantin de la dynastie des Macédoniens. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LEEROY.HATCHI865 • 29 Mars 2022 • Commentaire de texte • 2 093 Mots (9 Pages) • 437 Vues
Le texte est un extrait d’une biographie de Basile 1er, Vita Basilii, le premier empereur byzantin de la dynastie des Macédoniens et ce dernier s’intitule la vie de Basile. Il traite notamment de l’accession au trône de Basile, de la politique fiscale que ce dernier mène ou encore du rapport que Basile pouvait avoir avec la religion. Il aurait été écrit peu après la mort de Basile Ier par Constantin Porphyrogenete et ce texte est aussi une propagande de la politique menée par cet empereur. Basile accède au trône de l’Empire byzantin en 867 alors que l’Empire byzantin sort d’une longue période de déclin. L’ouvrage a sûrement été adresser aux successeurs de Basile ainsi qu’à la population dans le but de rendre hommage à l’homme qui porte l’Empire byzantin à son apogée proche de l’an mille. Le premier paragraphe du texte porte avant tout sur l’arrivé au pouvoir et le couronnement de Basile. Le second lui tente de mettre en lumière la politique fiscale qu’il a menée durant son règne. Enfin le dernier paragraphe s’intéresse aux relations que Basile a pu entretenir avec la religion. Nous nous questionnerons donc sur les mesures qui permettent de voir que l’affirmation de Basile Ie passe avant tout par une révision de la politique fiscale ainsi que par des maintiens avec des rapports à la religion ? Il est possible d’illustrer cela en montrant dans tout d’abord le besoin de s’affirmer de la part de Basile. Ensuite par la politique fiscale menée et enfin le rapport à la religion qu’il entretient.
À la ligne 1 on apprend le rang de Basile avant de devenir empereur « Voici donc Basile porté à la suprême puissance, lui qui était jusque-là placé au second rang » L1 . l’auteur ne fait allusion dans cette phrase au fait que Michel III avant de mourir à fait de Basile son coempereur . C’est cet évènement qui va permettre à Basile d’accéder au trône impérial . car en effet Michelle III incapable de gouverner il va de 856 à 866 laisser la gouvernance à son oncle Bardas . Puis Basile en devenant les favoris de Michelle III,fera assassiner Bardas et Michelle III . Cet extrait nous montre que l’auteur prend parti pour Basile 1er . le terme suprême puissance nous montre l’importance et l’intérêt d'un tel rôle . cette courte phrase introduit le paragraphe 1 en nous montrant par c’est quelque terme l’importance du couronnement .
À la ligne 5 l’auteur nous montre la prière de Basile qu’il aurait fait lors du couronnement « Christe-Roi,par la volonté de qui je tiens la puissance impériale, c’est à toi que je confis cette puissance est moi-même »le5 . le couronnement byzantin tienne son origine de l’Empire romain où l’armer et le peuple devait acclamer les nouveaux sénateurs . mais dans cet extrait l’auteur nous montre un évènement dans le couronnement Byzantin . en effet la religiosité de l’acte qui prend place dès les premiers souverains . Mais cette prière a aussi pour but de légitimer le règne de Basile 1er,car il a pris le pouvoir de force et a mis fin à la dynastie des Amorienne . S'il veut fair prospérer la dynastie des Macédonien , il soit doit de ce placer sous la protection divine .
À la ligne 13 l’auteur nous montre l’un des premiers actes de Basile 1er « mais l’empereur amendant quelque peux ce rigoureux jugement, ordonna que chacun rapportât au trésor impérial la moitié de ce qu’il avait reçu ». lors du couronnement de Basile, l’empire était ruiné et est toucher par la crise . Cette extrait nous montre comment les décisions sont prises . car même si un conseille de haut dignitaire et lever c’est Basile qui décide des actions mener . en l’occurrence il sera plus conciliant que le conseille . Dans cet extrait l’auteur montré Basile 1er comme un roi concilient qui est prêt à laisser la moitié de ce qu’on lui aurait pris . Mais dans la réalité des faits il est quasiment obligé,car son pouvoir est grand mais il ne lui permet pas de réclamer que tout l’argent soit remis au trésor public
Nous pourrons voir à présent la politique fiscale que Basile Ier a mené, son premier défi est d’ailleurs de faire face à un royaume appauvrit.
Aux lignes 8-9 l’auteur nous fait un état des finances de l’empire ”et de toute cette énorme quantité d'argent, comme je l'ai dit un peu plus haut, on ne trouva rien d'autre que trois seuls kentenaria.” À son arrivée au pouvoir Basile Ier tente de faire remonte les finances ainsi que les ressources du royaume qui étaient au plus bas suite à la terrible chute du VIIeme siècle. On le voit notamment quand il est écrit Le kentenaria et une mesure de poids byzantine qui vaut environ 100 livres soit 30 kg. Il est donc question d’uniquement 90 kg approximativement d’argent restant dans les caisses du royaume. Basile fait donc se réunir lors d’un conseil les hauts dignitaires du royaume afin de leur faire remettre la moitié de ce qu’il avait reçu du trésor royal. De par cette mesure prise, on peut voir que Basile Ie est un empereur qui ses soucis avant tout du bien du royaume est non pas des hauts dignitaires. Cependant il ne reste pas pour autant impitoyable car il revient sur sa décision initiale qui était de leurs faire rendre la totalité de ce qui leurs avait été donné.
Aux lignes 26-27 l’auteur nous une vision de la réparation des terres entreprit par Basile 1er, ”puis il les gratifiait par l'attribution d'une solde annuelle et encore par la distribution d'allocations en nature”. Dans cette lutte contre les inégalités, Basile envisage également une révision du cadastre qui établit un partage plus efficace des terres agricoles entre les petits et les plus grands propriétaires. Il entreprend également une révision du système de l’impôt, il créait en quelque sorte une forme d’impôts sur la revenue car l’impôt est dès lors basé sur les revenus, un paysan faisant deux fois moins de chiffre que son voisin paye deux fois moins d’impôts. Quand il parle d’allocation en nature il est bien question de parcelles de terres ou de biens en ressources. On peut voir avec cette baisse de l’impôt un souverain qui se soucie avant tout du bien de son peuple. Cependant comme la vita basilii est un texte de propagande qui fait l’éloge du règne de Basile Ie une tentative pour améliorer la vision que l’on pourrait se faire de l’empereur. De plus il y a en quelque sorte une certaine logique chez Basile à soutenir la ruralité et la paysannerie étant lui-même issue de ce milieu.
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