LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Voyage au bout de la nuit, Céline

Dissertation : Voyage au bout de la nuit, Céline. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Avril 2017  •  Dissertation  •  941 Mots (4 Pages)  •  1 022 Vues

Page 1 sur 4

                                                     COMMENTAIRE

        Le texte soumis à notre étude est un extrait du roman Voyage au bout de la nuit écrit par Louis Ferdinand Céline et publié en 1932. Louis Ferdinand Céline est un auteur du XVIII ème siècle, né en 1894 et est mort en 1961. Il est écrivain et médecin français. Il achève sa formation de bijoutier lorsque la première guerre mondiale va éclater en 1914, il devient donc engagé volontaire. Voyage au bout de la nuit est son premier roman inspiré de l’expérience personnelle de l’auteur à travers le personnage de Bardamu qui raconte son vécu de la première guerre mondiale et de la condition sociale en général. Dans notre extrait, Baramu est confronté à une bataille après avoir été enrôlé en tant que soldat au cours de la première guerre mondiale. En vu de cet extrait et dans le cadre de notre objet d’étude, le personnage de roman du XVII ème siècle à nos jours nous nous demanderons comment l’absurdité de la guerre est elle dénoncée et les valeurs héroïques sont elles remisent en question ? Pour cela nous verrons dans un premier temps qu'il y a une dénonciation de la guerre puis dans un second temps que le personnage est un anti-héros.

        En effet, nous sommes face à une dénonciation de la guerre, ici le personnage s’oppose a la guerre il l’a trouve absurde il va même la qualifiée « D’abomination ».L’absurdité et la destruction vont être mise en valeur à travers un champs lexical de l’horreur, le narrateur utilise les mot « mort » « meurtres en commun » « apocalyptique » . Il va également remettre l’homme en question avec une question rhétorique « qui aurait pu prévoir, avant d’entrer vraiment dans la guerre, tout ce que contenait la sale âme héroïque et fendante des hommes ? » mais également le comportement du colonel qui « ne bronchait toujours pas » et qui lit les lettres « sans hâte entre les balles ». Bardamu est étonné du comportement du colonel. La guerre est également dénoncée à travers une évoution « dans aucunes d’elles, il n’y avait donc l’ordre d’arrêter net cette abomination ? on ne lui disait donc pas d’en haut qu’il y avait méprise ? Abominable erreur ? Maldonne ? qu’on c’était trompé ». Ainsi on voit que Baramu ne qualifie la guerre que par des adjectifs négatifs et absurdes. Il remet donc en question le comportement humain, qui devient presque sauvage, plusieurs fois dans le texte « ce qu’on faisait à se tirer dessus sans même se voir » « tout mariole qu'il semblait être ». Le personnage de Baramu parait être raisonnable et naïf face à cette guerre cependant il n’a pas les caractéristiques du héros traditionnel.

 

        Effectivement, on peut constater que Baramu est un antihéros puisqu'il ne possède pas de qualités particulières, c’est un personnage banal et très ordinaire. On remarque qu’il se pose de nombreuses questions sans y répondre, il n’est sûr de rien et à constamment peur « J’en aurait fait mon frère peureux de ce garçon la ». Il s’oppose à la guerre mais ne défend aucune cause et ne l’arrête pas, on peut également noté qu’il est étonné de la situation et il est présenté comme un personnage naïf qui perd ses illusions à travers la comparaison « on est puceau de l’horreur comme on l’est de la volupté » et dit plus loin « j’étais dépuceler ». Il parait également comme un personnage absurde qui n’est pas maître de son destin, un personnage condamné lui aussi à vivre la guerre sans rien pouvoir y faire. Il le dit lorsqu’il évoque la guerre qu’ils ont « allumer » et pour conclure « on n’y passerait tous ».

...

Télécharger au format  txt (4.2 Kb)   pdf (48 Kb)   docx (9.1 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com