Voyage au bout de la nuit - Céline.

Lecture analytique : Voyage au bout de la nuit, Louis Fernidand Céline

Intro :

Louis Ferdinand Céline est un auteur engagé du 20e siècle. Dans son roman Voyage au bout de la nuit publié en 1932, il dénonce les horreurs de la guerre ainsi que son absurdité à l'aide d'un langage crue et d'une violence extreme.

Dans ce roman, Louis Ferdinand nous raconte l'experience de Ferdinand Bardamu, un jeune homme de vingt ans qui se retrouve sur le front. Malheureusement, Bardamu ne se sent pas à sa place et ne comprend pas l'interêt de cette bouchérie héroïque qu'est la guerre.

Analyse :

Bardamu un anti-héros :

sentiments de Bardamu contraires à ceux d'un héros : « ma frousse devint panique » l.15-16

engagement dans l'armée sur un coup de tête

bardamu est passif, il n'agit pas

peur des autres soldats « Perdu parmi deux millions de fous héroïques et déchainés et armés jusqu'aux cheveux ? » l.19-20

Dénonciation de la guerre :

Une peur salutaire (= bénéfique), Bardamu fait preuve d'une lucidité qui met en évidence la folie qu'est la guerre

Une vision négative de la guerre

Dénonciation de la violence des combats « [...]mais tout en nous entourant de mille morts, on s'en trouvait comme habillés. » l.10-11

Aucune explication historique (aucune raison de se battre), débilité du combat « Avec des êtres semblables, cette imbécillité infernale pouvait continuer indéfiniment ... » l.16.17

Emploi de mots négatifs « cette imbécillité infernale » ;

Déshumanisation des Hommes à cause de la guerre : elle fait ressortit tout ce qui est mal en eux « Qui aurait pu prévoir, avant d'entrer vraiment dans la guerre, tout ce que contenait la sale âme héroïque et fainéante des hommes ? » l.29-30-31

Une solitude héroïque de la part de Bardamu, en effet, ici, l'héroïsme moderne consiste à dénoncer la guerre et l'aveuglement des hommes et non à se battre. C'est en se mettant à l'écart de cette violence de masse que Bardamu devient un héros

Utilisation d'un vocabulaire familier

Utilisation de l'ironie pour dénoncer l'absurdité de la guerre et des hommes « Nous étions jolis ! » l.26

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