Vision de l’amour de Louise Labé

Lecture  analytique

Sonnet 14 de Louise Labé.

Problématique plausibles :

Plan :

I/ Vision de l’amour de Louise Labé :

Dans ce sonnet Louise Labé nous fait part de sa vision de l’amour. Elle exprime en effet son amour dans ce sonnet.

a/ Ce sonnet est un poème lyrique

Dans ce poème le « je » lyrique et le « toi » désignant l’être aimé sont étroitement liés : « avec toi » l.2cela souligne la fusion des deux amants mais aussi le lyrisme amoureux.

 Ce poème nous livre l’histoire d’un amour exclusif, total : « de ne vouloir rien fors que  toi comprendre » l.8 en effet le verbe « vouloir » souligne la possession et la négation « ne » et la conjonction « que » mettent en valeur cette envie de possession.

Champ lexical de la musicalité : « luth » l.6 symbole du lyrisme, « chanter » l.6, « corde tendre » l. 5 (en faisant référence au « luth ») Ce champ lexical traduit la joie que procure l’amour à Louise Labé.

Cet amour est également traduit par le champ lexical du corps : « main », « voix », « yeux », …

Louise Labé est aussi une femme active dans son couple comme le semble suggérer les verbes à l’infinitif présents à la fin des trois premières strophes .

Transition : Cependant, cet amour n’est pas seulement composé de joie et de bonheur, il déchaîne également la poétesse.

b/  La joie mêlée à la tristesse.

Au vers 3 : « sanglots et soupirs » Louise Labé entremêle les « sanglots » : pleurs donc tristesse (à priori) et les « soupirs » : désirs, sensualité -> joie, amour (à priori). La conjonction « et » placé à l’hémistiche renforce l’idée de malheur

Nous avons ensuite un champ lexical de la tristesse tout au long du poème malgré que celui du bonheur le soit aussi : « sanglots » v.3, « résister » v2,  « cassée » et « impuissante » v11…

L’allitération en (r) créé un effet de fatalité/ mélancolie/ souffrance qui est associé à l’amour. :  « pourront larmes épandre » v1 , « de ne vouloir rien fors que toi comprendre » v.8

Enfin, Dès les premiers vers, des références au corps sont faites : ces parties sont associées à des sens et à des émotions tristes : par exemple « mes yeux » l.1-> « regretter »l.1 « sanglots » l.2 , l’ouïe : « voix cassée » , « entendre »  l.11 (physique) mais aussi : psychologiquement  « esprit » . Cela permet de montrer que  l’amour touche Louise Labé sur tous les plans et que celui-ci (l’amour) la rend tantôt heureuse, tantôt malheureuse.

Transition+ conclusion partielle : Ce sonnet 14 est donc  sonnet entremêlant deux sentiments paradoxaux.  Cependant, pour Louise Labé c’est cette passion amoureuse, qu’elle soit malheureuse ou heureuse, qui lui permet d’écrire, qui lui fournie l’inspiration. L’écriture est très importante pour Louise Labé puisque c’est celle-ci qui la maintien en vie, sans l’amour et donc sans écriture la poétesse Lyonnaise s’engouffre et fait l’éloge à la mort.

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