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Vision de la vie

Discours : Vision de la vie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2018  •  Discours  •  585 Mots (3 Pages)  •  574 Vues

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En 2013, la France comptait selon l’Insee [1] 4,9 millions de pauvres si l’on utilise le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [2] et 8,5 millions si l’on utilise le seuil à 60 %. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 7,7 %, dans le second de 13,7 %.

La pauvreté a baissé des années 1970 au milieu des années 1990. Elle est ensuite restée plutôt stable jusqu’au début des années 2000. Depuis 2002, le nombre de personnes pauvres au seuil de 50 % a augmenté d’un million (+ 29 %) et au seuil de 60 % de 900 000 (+ 12 %). Au cours de cette période, les taux sont passés respectivement de 6,5 % à 7,7 % et de 12,9 % à 13,7 %. Le mouvement de hausse constitue un tournant dans l’histoire sociale de notre pays depuis les années 1960. La dégradation économique enregistrée depuis 2008 pèse tout particulièrement sur les plus modestes.

Les années récentes sont tout d’abord marquées par une forte hausse de la pauvreté. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil de 50 % comme à celui de 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux à 50 % s’est élevé de 7,1 % à 8,2 %. Mais la crise pèse de plus en plus largement et notamment sur le niveau de vie médian. Résultat, ce dernier diminue ou stagne, ce qui entraîne une réduction du seuil de pauvreté (calculé en proportion de ce revenu médian) en pleine crise (lire notre article). En 2013, l’augmentation du RSA de 18 euros mensuels (+3,7 %) et des allocations logement auraient joué favorablement sur le nombre et le taux de pauvreté selon l’Insee. La progression du chômage et du nombre de titulaires de minima sociaux (+170 000 en 2013) ne va pas vraiment dans le sens d’une amélioration de la situation des plus démunis.

En 2013, la France comptait selon l’Insee [1] 4,9 millions de pauvres si l’on utilise le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [2] et 8,5 millions si l’on utilise le seuil à 60 %. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 7,7 %, dans le second de 13,7 %.

La pauvreté a baissé des années 1970 au milieu des années 1990. Elle est ensuite restée plutôt stable jusqu’au début des années 2000. Depuis 2002, le nombre de personnes pauvres au seuil de 50 % a augmenté d’un million (+ 29 %) et au seuil de 60 % de 900 000 (+ 12 %). Au cours de cette période, les taux sont passés respectivement de 6,5 % à 7,7 % et de 12,9 % à 13,7 %. Le mouvement de hausse constitue un tournant dans l’histoire sociale de notre pays depuis les années 1960. La dégradation économique enregistrée depuis 2008 pèse tout particulièrement sur les plus modestes.

Les années récentes sont tout d’abord marquées par une forte hausse de la pauvreté. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil de 50 % comme à celui de 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux à 50 % s’est élevé de 7,1 % à 8,2 %. Mais la crise pèse de plus en plus largement et notamment sur le niveau de vie médian. Résultat, ce dernier diminue ou stagne, ce qui entraîne une réduction du seuil de pauvreté (calculé en proportion de ce revenu médian) en pleine crise (lire notre article). En 2013, l’augmentation du RSA de 18 euros mensuels (+3,7 %) et des allocations logement auraient joué favorablement sur le nombre et le taux de pauvreté selon l’Insee. La progression du chômage et du nombre de titulaires de minima sociaux (+170

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