Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, Stefan Zweig
Synthèse : Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, Stefan Zweig. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar stopad • 26 Décembre 2022 • Synthèse • 485 Mots (2 Pages) • 475 Vues
Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, Stefan Zweig
Stefan Zweig, écrivain Autrichien né en 1881, de confession juive, il quitte son pays en 1934 en raison de la montée du nazisme. Également connu en tant que dramaturge et journaliste, la majorité de ces œuvres sont tout de même composée de romans et de nouvelles, dont vingt-quatre heures de la vie d’une femme. Récit de le confession d’une femme d’un certain âge sur un court événement marquant de sa vie
On découvre les plus profonds sentiments de cette femme et on explore l’âme. Cette femme, qui considérait sa vie « comme sans but et complètement inutile », fut d’abord abasourdie de voir un jeune homme transformé de cette manière par le jeu, dépourvu de tout, son argent comme sa raison. Prise d’un élan maternel, elle décide de s’occuper de lui. Si bien qu’il retrouve gout à la vie dès le lendemain matin. Elle déclara au narrateur « Ai-je jamais été plus heureuse dans ma vie qu’à cette heure-là ? ». Tellement enjouée qu’elle décida d’accompagner cet homme. Soucieuse de ne plus le trouver, elle partit à sa recherche, fit le tour de la ville, pour finir par le trouver au casino, dans le même état que la veille, assis à la même table de jeu, à jouer sans songer au serment qu’il avait fait de ne plus jamais participer à ces jeux de hasards. Mrs C, dépitée, s’enfuit. En vingt-quatre heures, elle est passée par toutes les émotions, des plus pures aux plus graves, comme des plus heureuses aux plus vides. Décalage entre la passion d’une femme pour un homme, et celle d’un homme pour le jeu
L’ouvrage et l’histoire de Mrs C… traitent de l’importance de se confier pour aller de l’avant, et c’est tout le thème de l’ouvrage, la confession de cette femme. Elle en remercie chaleureusement le narrateur tout en s’excusant d’importuner un homme qu’elle ne connait depuis seulement quarante-huit heures. Elle lui dit : « j’ai pensé que peut-être, en libérant mon âme par l’aveu, le lourd fardeau et l’éternelle obsession du passé disparaîtraient ». Cet ouvrage pourrait traiter de la notion de point de vue, en effet, cette femme s’est sentie honteuse et indigne de respect, alors que par la même occasion, le narrateur était d’accord, compréhensif et même honoré de recevoir cette confidence. On devient tout au long de cette confidence, attachée à cette femme, qui n’a pas toujours vécu que de belles choses.
Cette œuvre, où les personnages font face à des questionnements profonds, et de l’attachement que l’on a envers certaines personnes, et les émotions causées par la scission brutale avec ces derniers, fait écho à sa fuite de l’Autriche quelques années plus tard. Il a lui-même hésiter à prendre cette décision, qu’il a prise à l’encontre de l’avis des siens.
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