Victor Hugo et la nature

Les contemplations écrites en 1856, sont le pilier de la vie poétique de Victor Hugo. Dans ces dernières qui sont pour lui comme une autobiographig, ou encore les mémoires d'une âme comme il aime les appeler, il y a mis beaucoup de moments importants de sa vie et ses engagements intellectuels et politiques. Ce recueil nous fera explorer une multitude de thèmes et une palette d'émotions considérable. Dans le poème «1er Mai », il va exprimer de nombreux sentiments face à cette renaissance de la nature au printemps.

Comment, grâce à ce poème, Victor Hugo nous fait comprendre que la nature est sa source d'inspiration, qu'il la comprend et qu'elle le comprend ?

Pour répondre à cela, nous verrons dans un premier temps comment Victor Hugo nous décrit l'arrivée du printemps. Et par la suite nous étudierons l'entente commune entre Hugo et la nature.

"Le printemps chantant dans mes oreilles annonce le retour des couleurs et des amoureux.

Dès le premier vers, nous pouvons nous rendre compte que Victor Hugo va essayer d'avoir un lien avec une nature qu'il aime. Le verbe « aimer » est désigné comme pour "conjuguer" la

Cette nature, présente grâce au champ lexical de cette dernière évidemment "roses" I.1, "'arbre" 1.5, "plaine"1.10, "l'herbe" I.11, "la campagne" I.13, "bouquets" I.16, "fleurs" I.19, "branches") 1.22, "les bois"1.25, ce qui prouve l'attachement de Hugo à cette dernière. On peut aussi remarquer des accumulations aux lignes 4, 18, 30 et 31 avec ce dernier champ lexical, on peut imaginer que cela ressort du fait que Victor Hugo a trop d'éléments naturels auxquels chanter des louanges qu'il en est presque dépassé. Cependant, si nous sommes plus précis il nous parle d'une saison bien particulière qui a une place dans son cœur : le printemps. Cette saison est signification de renaissance de la nature et de l'amour. Elle représente l'arrivée d'un nouveau jour, d'une nouvelle chance. On le remarque grâce au champ lexical du renouveau avec "A chaque jour" I.12, "renouveau" I15 et "au couchant, à l'aurore" 1.29. Et tout cela amené avec de nombreux termes définissant cette saison que le poète aime tant; "premier 8 mai"1.3, "printemps" (10 ainsi que "mois de mai" 1.22. De plus on peut voir a la ligne 5 " li j'al, l'autre automne", l'utilisation du passé, il insiste donc bien sur la fin de l'automne et done nous pouvons également imaginer celle de l'autre saison dite froide, l'hiver, pour annoncer le printemps

On voix par la suite que Victor Hugo, en plus de 'iaée de renaissance, ngas décrit le nouveau paysage que noys offre le printemps par le champ lexical des couleurs "azurs, carmins,

pourpres, safrans" 1.16, "bleu" I.12, "couleurs" I.19, ainsi que "roses" I.1. Cela pourrait faire

penser à une hypotypose. Les couleurs nous sont si vivement et joliment mises en valeurs que

nous avons l'impression de nous tenir dans le lieu qu'il nous décrit.

La passion que Hugo met à dépeindre son paysage pourrait nous faire penser qu'il possède

envers lui des sentiments d'amour. Et c'est à plus d'une reprise qu'il va exprimer son bonheur

et son amour envers cette nature. On le remarque avec la polyptote du verbe aimer "aimé"

1.1, "amoureuse" I.11, "je t'aime" I.17, "amour" I.23, ainsi qu'encore une fois "aime" à la ligne

28. C'est aussi notable grâce au champ lexical des sentiments, comme encore une fois avec

toutes les déclinaisons d'aimer, qui découlent du sentiment amoureux, ou encore

- l'accumulation "gai, triste, brulant, jaloux" I.3, la répétition de "rit" I.7 et 22, le rire étant une

expression d'un sentiment de joie profonde, et enfin avec le polyptote de épris 1.12

"éperdue" et "éprise" qui désignent tous les deux le fait d'être pris de passion pour quelque

chose ou quelqu'un. Et ici notre poète est épris de la nature. Il est notable que dans

l'ensemble les émotions sont positives et font ressentir de la joie à Victor Hugo, cependant

certaines le sont moins comme "triste" I.3 ou "jaloux" aussi I.3, il nous montre ici le pouvoir

que la nature a sur nos émotions. Elle ne produit pas qu'un seul type de celles-ci, mais une

multitude, c'est de là que vient son vrai pouvoir. Enfin la nature représente aussi, en parallèle

de sa représentation de l'amour, une forme de sensualité. Comme avec le groupe nominal "la

bouche en cœur" I.8, un signe qui montre que la nature est prête à recevoir " ses baisers" 1.15,

probablement de la part du poète qui la contemple. On voit que Victor Hugo nous expose le

caractère "charmant" I.11 qui est un synonyme de « envoutant » et décrivant donc la passion

encore une fois.

Nous avons pu voir dans cette première partie que Victor Hugo nous a dépeint ses sentiments

envers la nature, mais pour les entretenir il faut pouvoir les communiquer. of

command

Il est plus qu'évident que Victor Hugo cherche à faire ressortir les caractères humains de la

nature. Ce dernier étant un romantique, et le chef de file de ce mouvement, il est logique qu'il

ait adhéré à ses idées philosophiques. Pour le poète romantique, la nature est comme un lieu mystique qui permet de se reconnecter avec un tout. Les romantiques pensaient que tout êtrehumain était lié à tous les autres, que ce soit du plus petit atome à l'homme, en passant par

les animaux

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