Verbe fort
Fiche : Verbe fort. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar polp paul • 7 Janvier 2019 • Fiche • 967 Mots (4 Pages) • 529 Vues
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Introduction :
- Présentation de l’auteur
Philipe Claudel est un romancier contemporain, un cinéaste et un dramaturge qui a été traduit dans le monde entier. Il a publié « les âmes grises » et la « Petite fille de monsieur Linch » et bien sûr « Le rapport de Brodeck », qui a été couronné par de nombreux titres.
- Présentation du roman
Dans « Rapport de Brodeck », Philipe Claudel, nous emmène dans un village en frontière de l’Allemagne, à l’est de la France, dans la 2e Guerre Mondiale. Brodeck est le personnage éponyme qui est aussi le narrateur. En cachette, la nuit Brodeck écrit dans sa remise le journal de sa vie.
- Présentation de l’extrait
Ce passage constitue dans une analespe, par son récit rétrospectif, Brodeck nous plonge dans l’horreur des camps de concentration et nous plonge de façon sombre, abrute et violente.
- Problématique
Comment à travers la description de l’univers concentrationnaire nazis, l’auteur parvient-il à célébrer les pouvoirs de l’amour ?
- Description de l’univers concentrationnaire nazi
- Un monde de violence physique et verbale
Texte qui oppose les gardes aux prisonniers.
Le pronom « Ils » désigne les gardes, aux bourreaux qui s’oppose à « nous » qui renvoi aux détenus. Les gardes ne sont jamais individualisés, identifié par leurs prénoms mais par leurs actions violentes = preuve de leur ANONYMAT et de leur violence.
- « Ceux qui nous battaient, nous gardaient » (Ligne1) Ils exercent des sévices. L’imparfait d’habitude montre bien que ces sévices sont habituels.
- Les locutions adverbiale temporel donne l’impression d’un supplice sans fin = on en déduit un RITUEL
- De nombreuses violences verbales, insulte terrifiante « fientes ».
- L’état de dénuement, de misère, de soumissions des détenus
Ils dorment à même le sol
N’ont presque rien à manger, on ne subvient pas à leurs besoins fondamentaux :
- Manque d’hygiène : CL : de la saleté, condition de vie abominable, « poussière », « urine » (Ligne 21-22-27)
- Soumission : on relève le lexique du devoir, ils ressemblent à des asservis (= Réduire une nation à la servitude).
- Perte de liberté radicale, Brodeck = Attaché à un piquet : on leur interdit le face à face.
C’est fait atroce sont énuméré presque froidement Brodeck rapporte ses émotions = l’horreur parle d’elle-même et ne nécessite pas de commentaire.
- La déshumanisation
- Comparaison qui animalise les détenus « comme les chiens » (Ligne6)
- On impose aux détenus la posture du quadrupède, on les prive de l’usage des mains, or la bipédie sont des signes de l’humanité.
- Ligne 11-12 : une longue énumération = explique comment Brodock, adopte le comportement du chien.
- Tous les objets associe au monde canin sont attribué, « gamelles », « laisse », « niche ».
- Une autre façon de déshumanisation, attribution de métaphore scatologique : les font sortir de leurs humanités = PLUS QUE DES DECHETS
- Les gardes choisissent de les priver de la parole, de toute possibilité de communication.
- Dans le texte, la frontière entre l’humanité et l’animalier est brouillée. « Chien Brodeck » = Fait d’un protagoniste, un être hybride (= si Brodeck n’est pas devenu chien Brodeck (totalement), il n’aurait pas ressenti de l’humiliation). Les lignes 7-9, brouille la frontière
- Mot « gueule » employé que « bouche »
- La déshumanisation ne touche pas que les prisonniers mais aussi les bourreaux, par le SADISME notamment : lexique du jeu, qui est déplacé dans le texte (ligne 13 : « il s’amusait, il riait de plus belle)
- Défaite ou victoire du personnage éponyme/Brodeck
- La défaite, un personnage isolé, exclu, marginale
- Brodeck est isolé = ce qui semble nuancée sa défaite
- Nouvelle opposition : celle qui distingue Bordeck aux autres prisonniers. « Tous morts, moi je suis vivant » = Opposition
- En raison de sa docilité, il est perçu comme un chien car un chien est très docile.
- Choix du DISCOURS DIRECT donne l’impression que les paroles résonnent dans la tête de Brodeck. « Tu es un animal, tu es une merde »
- Gradation qui nous fait comprendre que Brodeck n’est plus rien
- 2e paragraphe met en avant la solitude de Brodeck. « Ils sont mort, moi je suis chien »
- Brodeck ne semble pas ressentir du remords de s’être autant avili.
- Revendication d’un sens qui marque bien la victoire de Brodeck
- Le pronom tonique « moi » vient redoubler le pronom personnel « je « et donne à cette voix un ton fier et assuré.
- Leitmotiv : « moi je suis vivant « est répété à trois reprises = adjectif vivant clame son orgueil.
- Victoire sur les gardes ainsi que victoire pour l’amour qu’il porte pour Emélia.
- Un texte qui rend hommage au pouvoir salvateur de l’amour et de l’imagination
- Texte qui rend hommage comme étant une source d’inspiration
- C’est grâce à l’IMAGINATION qu’il a put oublier les conditions des camps.
Brodeck nous emmène dans un lieu enchanteur.
- Son regard s’éloigne du camp, s’élève vers le ciel
- Il sort du camp grâce à la rêverie = EVASION
- Ce voyage est un voyage dans l’ESPACE et dans le TEMPS, il se souviens d’un autre temps. « Jadis »
- Phrase exclamative « moi, j’étais loin », montre que cette imagination le transporte loin.
- La beauté de la nature
- Rôle de cette échappée = FAIRE oublier, la laideur du réel. On relève le lexique de la nature « champs, campagne, bouleau, rivière, bosquets »
- Tout ce paysage évoque la douceur, le réel est transformé comme un lieu enchanteur. « Métaphore « eau d’argent »
- Il y a une dimension poétique, lyrique.
- On passe du camp a la campagne puis le réel à l’irréelle pour enfin quitter le monde des ténèbres et accédés à un monde de lumière.
- Un hymne à l’amour
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