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Travaux de synthèse sur Les Fleurs du Mal

Fiche : Travaux de synthèse sur Les Fleurs du Mal. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Octobre 2019  •  Fiche  •  1 087 Mots (5 Pages)  •  516 Vues

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Travaux de synthèse sur Les Fleurs du Mal (suite)

Reparcourez la section. Quelle image Beaudelaire nous donne-t-il de la ville ? (vous pouvez vous appuyer en particulier sur « Le crépuscule du soir », « Le crépuscule du matin »,

« Brumes et pluies ».

Baudelaire nous représente la ville sous toutes ses facettes à travers les saisons plus précisément ici Paris, par exemple dans « Brumes et pluies », l'auteur nous décrit une ville en pleine saison hivernale il représente celle-ci comme ennuyante, sans fin (« Endormeuses saisons ! » v2 « les longues nuits » v6 « ô blafardes saisons » v11 ).

Malgré cela il parvient à trouver une sorte de remède simple à cette saison lassante ; l'amour, l'affection d'une autre âme ( « je vous aime et vous loue d'envelopper ainsi mon cœur ainsi mon cerveau » v2/3, « rien n'est plus doux au cœur plein de choses funèbres » v9, « d'endormir la douleur sur un lit hasardeux » v14 ).

On découvre notamment Paris avec de multiples faces, dans « Le crépuscule du soir » on distingue trois grandes catégories intégrés au sein de la population parisienne même ; ceux qui interviennent dans le monde du travail, ceux qui participe au théâtre du mal et pour finir ceux qui se morfondent dans leurs douleurs ; ces derniers bénéficient d'une compassion particulière, c'est l'ensemble de l'humanité parisienne que survole Baudelaire dans ses poèmes.

Dans « Le crépuscule du matin » Baudelaire évoque le réveil de paris avec la diane des casernes, le chant du coq qui fait une référence à la campagne liée à sa fidélité à une tradition pastorale.

Il fait une comparaison avec les femmes riches (« Les femmes de plaisir, la paupière livide, bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide ») et les femmes pauvres

(« Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids, soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts »)

On retrouve aussi le monde le monde du travail vu dans « Le crépuscule du soir » (« Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux »).

Pour finir, on remarque une allégorie de ce « vieillard laborieux » dont la silhouette massive et sombre forme, avec l'« aurore grelottante en robe rose et verte, un couple.

Pour résumer on a l'image d'une ville ennuyante en pleine saison hivernale, longue et rude, remplie d'habitants diverses divisés par le seuil de la pauvreté, avec seul remède face à toute cette misère ; l'amour.

Lisez le poème « Le soleil » : quel rôle joue le soleil ?

Premièrement Baudelaire voit le soleil comme un « père nourricier » c'est à dire un père adoptif, celui qui l'a éduqué, il éprouve un sentiment très prononcé pour le soleil, la nature.

Ensuite, pour lui notre écosystème ne serait rien sans le soleil (« Éveille dans les champs les vers comme les roses » v10, « remplit […] les ruches de miel » v12, « Et commande aux moissons de croître et mûrir » v 15 ), et grâce au soleil, les problèmes disparaissent (« Il fait s'évaporer les soucis vers le ciel » v11, « Il ennoblit le sort des choses les plus viles » v18 ).

On peut rajouter le fait que Baudelaire balance entre sa vie en ville et celle à la campagne à laquelle il est tant fidèle.

Suite à cela il évoque La fantasque escrime, c'est à dire l'affrontement de ces deux

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