Tirade Dom Juan

Axe 1/ Un Homme libertin et cruel

Arg1; Un conquérant de la séduction,

-Dom Juan prend les conquêtes amoureuses comme des conquêtes militaires:

Utilisation du champ lexical de la guerre: ““combattre”, “vaincre”, “conquêtes”, “résistances”.

qui montre la comparaison entre la séduction et la guerre.

-Donnée chiffré “dix mille” qui évoque la pensée de toujours faire plus grand de Dom Juan

-Comparaison hyperbolique « comme Alexandre … y étendre mes conquêtes ».

-Métaphore filée de la guerre « combattre », « rendre les armes », « forcer », « triompher de la résistance », « de victoire en victoire ».

-Un registre épique apparaît avec l’utilisation des hyperboles, du champ lexical de la guerre mais aussi avec l’utilisation de pluriels (donnée chiffrée)

Arg2; Un homme séducteur

-champ lexical de l’amour “plaisir de l’amour”, “charmes inexplicables”, “la beauté ravit”, “je cède” appuie son attitude de séducteur,

-utilisation des pronoms personnels “on” et “nous” donne une dimension universelle et légitime de son éloge en faisant transparaître un attitude normale au spectateur.

Arg 3:Un homme cruel dans sa manière de séduire

-L'oxymore: ”Douceurs extrêmes” montre le plaisir que dom Juan se procure quand il brise le cœur d’une de ses conquêtes amoureuses.

-« cent hommages », « par des transports, par des larmes et des soupirs » ce lexique émotif et flatteur viennent montrer la cruauté avec laquelle Dom Juan séduit les femmes.

Axe 2/ Dom juan, un homme orateur et paradoxal

Arg1: Un art dans la façon de parler.

-Utilisation d’un lexique juridique pour parvenir à justifier ses conquêtes “ont le droit”, “injustice”,cela fait de lui un véritable orateur, avocat , juge défenseur de la séduction et de l’infidélité.

-utilisation de la rhétorique avec la phrase “tu veux [...]d’yeux pour personne? “

qui permet d’interpeller le lecteur et ainsi qu’il soit plus attentif à son discours

Arg2, Un éloge paradoxal

-Il réfute l’idée selon laquelle il faut être fidèle en amour avec l’utilisation de l’antiphrase:

« la belle chose que de se piquer d’un faux honneur d’être fidèle» (l. 3 et 4).

- il défend la thèse comme quoi il ne faut pas être fidèle avec la répétition du mot négatif “non”

« Non, non ! » (l. 6).

-l'emploi du pronom relatif “que” dans la phrase “la constance n’est bonne que pour les ridicules” montre que Dom Juan

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