Textez bac 6 2015

 Dimitri MERE                                  Commentaire Texte Bac 6                                                     1S1

        Au 19eme siècle, le courant naturaliste s'amplifie avec les romans de Flaubert. Celui-ci qui est né en 1821, a écrit de nombreuses œuvres plutôt naturalistes dont Madame Bovary, l'éducation Sentimentale ou encore Salammbô qui sont devenues très célèbres. Il est mort dès suite d'une hémorragie cérébrale en 1880. Le roman qui nous interesse est Madame Bovary, ce livre nous raconte la vie d'Emma, une jeune femme qui a des rêves de princesse et n'arrive pas à les atteindres.

Le passage que nous analyserons est un extrait du chapitre 8, partie 3, qui est la scène qui précède son suicide en avalant de l'arsenic. Nou nous demanderons comment ce passage nous laisse présager une mort certaine de l'héroïne à travers les désillusions de ces rêves et ses premiers pas vers la mort.

        La première chose qui fut dure à comprendre pour Emma était que Rodolphe ne l'aimait plus. On le retrouvait dans la phrase « Elle ne souffrait que de son amour... par leur plaie qui saigne », on a ici une comparaison hyperbolique qui nous montre que son amour pour Rodolphe est tout pour elle, car avec lui elle pouvait croire en ses rêves et que maintenant que tout cela est fini, elle se sent abandonner et donc elle n'a plus de repères ni d'envie d'avancer, c'est pour elle une atroce douleur. On peut apercevoir quelques lignes plus loin, une réification du visage de Rodolphe en arbres tout autour d'elle, ceci la tourmente car l'image de rodophe est tellement présente dans la tête qu'elle arrive à avoir des hallucinations et donc on peut même dire que cela la hante et la ronge de l'intérieur. Pour finir, on a la ligne suivante un rythme ternaire avec une gradation ascendante dans « Ils se multiplièrent, et ils se rapprochaient, la pénétraient ; tout disparut », dans cette citation, on comprend bien la douleur que cela lui fait de ne plus recevoir d'amour de Rodolphe,ainsi que les deux derniers mots qui nous montrent qu'elle est complétement anéantie et que nous laisse présager sa mort.

        La seconde chose qui a toumenté Emma sont ses rêves de princesse inachevés et maintenant terminés. On a par exemple le champ lexical du château dans la phrase « Et alors, se détournant, elle aperçut encore une fois l'impassible château, avec le parc, les jardins, les trois cours et toutes les fenêtres de la façade », qui nous montre bien que ces rêves ne peuvent plus être réalisables à cause du mot « impassible » car c'est maintenant inateignable pour elle et les nombreux endroits du château qu'elle nous décrit comme si c'était un rêve de posséder cela. Elle nous parle aussi une moment d'argent dans la phrase « elle ne se rappelait point la cause de son horrible état, c'est-à-dire la question d'argent », c'est grâce à un point de vue hétérodiégétique qui n'est utilisé que très peu de fois dans la texte que nous apprenons cela, c'est encore ici la désillusion du rêve d'être princesse qui la rend dans cette « horrible état », ce qui est un petit peu hyperbolique car dans toute disproportion gardée, cela est un peu grotesque.

        Suite à la désillusions de ces rêves, on observe son retour à la réalité, dans le monde qu'elle a connu quand elle était plus jeune. Dans la phrase « La nuit tombait, des corneilles volaient », une oxymore entre «  des corneilles tombaient » et «  la nuit volait », on peut mettre cela en parallèle avec la vie d'Emma qui serait comme la nuit, toute anéantie comme la nuit noire et les corneilles qui réprésenteraient ces rêves qui tombent et ne se réaliseront plus. Dans la phrase, « Elle reconnut les lumières des maisons, qui rayonnaient de loin dans le brouillard » on percoit un parallélisme avec la situation que subit Emma, car elle essaye de se retrouver et de revenir à elle mais le brouillard dans cette phrase est pour elle les désillusions de ces rêves qui l'empèchent d'avancer et de gravir toutes ces épreuves et c'est pour cela qu'elle ne pas y arriver et va finir par ce suicider.

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