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Texte Genet

Commentaire de texte : Texte Genet. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  706 Mots (3 Pages)  •  490 Vues

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Au 20ème siècle, Jean genet, écrivain français publie les Bonnes pendant le mouvement de théâtre absurde. Les Bonnes est une pièce de théâtre mettant en scène deux sœurs Solange et Claire qui sont les bonnes d’un femme riche se nommant Madame dans le texte. Donc la relation maître et valet inspire beaucoup les auteurs notamment ici Jean Genet. Dans cette extrait, met en scène les deux sœurs dans une mise en abyme qui révèle la relation avec leur maîtresse. Ainsi, nous pouvons nous poser la problématique suivante : « En quoi cette scène dénonce-t-elle la déshumanisation de la bonne ? » Divisé en 2 mouvements principaux :

I) Une mise en abyme : réalisme de la scène

II) Un rapport de domination qui conduit à la déshumanisation

1. Un jeu de rôle est établi entre les deux sœurs dont une qui échange et qui prend le rôle de Madame, claire est donc la maîtresse tandis que Solange est la bonne. Nous pouvons le remarqué par les ordres notamment au v.1 en utilisant l’impératif « disposez », ou encore par la caractérisations, par exemple lorsque Claire prend le rôle de maîtresse, elle méprise sa sœur et prend un air hautain notamment à la ligne 4 par la phrase affirmative « je veux choisir ». L’échange de rôle est également marqué par les didascalies aussi à la ligne 4 : « Avec beaucoup d’hypocrisie » ou par les repérages marqué par des appellations tel que « Madame » à la ligne 2.

Le réalisme de la scène est accentué par l’utilisation du CL de la richesse qui elle est marqué par les vêtements « mes toilettes » (l1), « la robe blanche pailletée » (l1), l’éventail (L1) ou encore « bijoux » (l2) mais aussi « soulier » (l5).

Ce qui donne un aspect réel à ce texte, c’est l’entrée dans l’intimité d’une personne, ici celle de la maîtresse. On évoque la toilette de Madame. Malgré le rapport maître valet, ici la bonne arrive à prendre le dessus. Par exemple à la ligne 7, la fausse maîtresse humilie sa servante en la qualifiant de « grosse » mais en contrepartie, Solange utilise de l’obséquiosité et utilise sa parole et la flatterie pour montrer une marque de respect mais qui reste ironique et hypocrite marqué par le pronom possessif « ma » suivit de l’adjectif « belle ». Cette appellation marque une fausse proximité entre les deux rôles.

2. Le rapport de domination par la maitresse conduit à la déshumanisation de la bonne dans cette scène. Cette domination est marquée par l’utilisation d’un ton autoritaire qui se fait par l’utilisation de l’impératif ou du présent. La maîtresse a une attitude dominante et frivole notamment remarquable dans les didascalies à la ligne 14 : « elle s’arrange à la glace » ou « elle se lève » à la ligne 15 ; on peut aussi le remarquer quand elle demande « Vous me détestez n’est-ce pas ? » qui est en réalité une question rhétorique visant à convaincre la bonne. La maîtresse donne des ordres et utilise des phrases courtes qui rythment son discours et qui la supériorise notamment à la ligne 16 : On s’encombre inutilement, il y a trop de fleurs, c’est mortel ». Pour prendre réellement sa place de maîtresse, elle utilise des propos blessants et déplacés à l’égard de la bonne. On peut le remarquer par des humiliations physiques par exemple à la ligne

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