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Séquence 3: la tragédie classique 2nde

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Par   •  27 Avril 2017  •  Cours  •  1 438 Mots (6 Pages)  •  1 287 Vues

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Séquence 3 : La tragédie classique.

Problématique : Quelles sont les caractéristiques de la tragédie classique ?

Corneille cherche à susciter l’admiration des lecteurs grâce à des héros exceptionnels qui triomphent grâce à leurs sens de l’honneur.

Compétition avec le jeune Racine.

Dernière pièce→ Suréna (1674) il renonce à écrire, 7 ans avant sa mort.

[pic 1]

Séance 1 : Petite histoire de la tragédie.

Document séance 1 : 2 textes et un schéma.

Questions :

  • Que révèle Jacqueline de Romilly sur l’origine du genre de la tragédie ?

Jacqueline de Romilly révèle sur l’origine de la tragédie grecs que celle-ci est religieuse et quelles est fortement sensible dans les représentations de l’Athènes classique. Il y a donc une ouverture du culte de Dionysos.

  • A quelle occasions jouaient ont des pièces de théâtre chez les grecs ?

On jouait des tragédies aux fêtes du dieu Dionysos qui se célébrait au printemps (dieu du vin et des fêtes en Grèce), il y a aussi des concours de tragédie à la fête des Lénéennes qui se déroulait fin décembre.

  • En quoi peut-on qualifier le théâtre de civique ?

Car toutes les représentations en elle-même s’intéressaient à  l’ensemble éminemment religieux.

Les règles de la tragédie classique : voir doc p.5

Synthèse :

D’après Nicolas Boileau, pour écrire une tragédie classique il faut suivre plusieurs règles :

-La règle de vraisemblance : d’après la doctrine classique la tragédie doit créer l’illusion du vrai (c’est la vraisemblance) cette règle s’établit en réaction aux intrigues extravagantes du théâtre Baroque (ex : Corneille, l’illusion conique).

                                                                                                                                                       [pic 2][pic 3][pic 4]

-La règle des trois unités :

  • Unité de lieu  c’est-à-dire que l’action se déroule en un lieu unique, en général dans un palais.
  • Unité de temps  la durée de l’action (de l’action)  ne doit passer dépasser 24 heures ou 1 jour.
  • Unité d’action : il va avoir une intrigue principale.

« Quand un lieu, quand un jour, un seul fait accomplie tiennent jusqu’à la fin le théâtre remplie. » de Nicolas Boileau.

-La règle de bienséance :

  • La bienséance externe :  Il n’y pas de place accordés pour la nourriture, sexualité c’est-à-dire à  tous les réalités du corps.
  • La bienséance interne : Le comportement des personnages et conforment à leur âge et à leurs conditions sociale (ex : une princesse doit avoir un niveau de langue soutenu), aux mœurs et aux coutumes de leur pays.
  • La bienséance linguistique : Les excès de langage sont proscris, interdit aux profils et une synthase équilibrée (parallélisme et ).

 Séance 2:Vocabulaire spécifique au genre théâtral. (Sur fiche cours)

Séance 3 : Corneille, Horace, Acte IV(5), scène 5.

 

Moi à la maison :

  1. L’objet du conflit entre Horace et sa sœur Camille c’est qu’Horace a tué le fiancé de Camille lors d’un tournoi pour en finir avec la guerre entre Rome et Albe. Horace préfère la gloire et la reconnaissance de Rome car c’est lui le héros du tournoi, et sa sœur Camille préfère défendre sa passion et son amour et veut détruire Rome et elle est contre Rome (anaphore).

Horace : trophée (vers4), aux intérêts de Rome (vers 28), exploits (vers 17), honore (vers 32), cette gloire (vers 22).

  1.  Tout d’abord elle en veut à son frère en le traitant de ‘barbare’ (l.6), elle ne veut plus être sa sœur elle a le déshonneur pour son frère qui a tué son fiancé. Camille en veut à son frère et lui prédit une malédiction puis elle se rend compte que ses pas la faute de son frère mais celle de Rome avec une anaphore (v.29), elle dit qu’elle veut détruire Rome vers 38.

L’agressivité et la révolte de Camille se dévoilent en plusieurs étapes :

-Camille accuse son frère de l’assassinat de son fiancé. « Rends-moi mon Curiace » (vers.8).

-Elle profère des reproches. « Te veux incessamment reprocher… » L’idée de durée (vers.14).

-Camille qui se compare à une « furie » passe à la malédiction. « Puissent tant de malheurs accompagner ta vie » (vers.19).[pic 5]

                      →  Subjonctif présent : mode de la virtualité, propre à la malédiction/prophétie.

-Camille s’abandonne à des imprécations contre Rome[pic 6]

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