Synthèse de document sur les tatouages
Synthèse : Synthèse de document sur les tatouages. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tayeb45 • 3 Janvier 2021 • Synthèse • 1 346 Mots (6 Pages) • 2 064 Vues
Tayeb BOUDJEMA Groupe 2
Synthèse de document
Introduction :
Aujourd’hui, les tatouages sont omniprésents dans notre quotidien, que ce soient des footballeurs, des chanteurs ou encore des personnes que l’on connaît, il nous arrive de voir des personnes tatouées régulièrement. Bien sûr l’esthétique est important mais est-ce la seule chose qui pousse à se tatouer ? Ainsi, nous nous demanderons quelles sont les raisons poussant une personne à se tatouer. Pour répondre nous verrons dans un premier temps l’utilité de se tatouer pour montrer son appartenance à un groupe et dans un second temps la réappropriation de son corps par le tatouage.
I.1 ) Les tatouages pour des rites religieux et des groupes
Tout d’abord, comme le rappelle le Quai Branly, le tatouage ne se résume pas à ce fulgurant phénomène de mode qui durant les trois dernières décennies ont conquis près de 20 % des Américains et un Français sur 10. En effet, avec les traces retrouvées par les archéologues de tatouages sur un homme, ces traces peuvent être des tatouages dû à un rite de passage ou dans le cadre de coutumes religieuses. Après avoir été ramenés dans les divers pays, le tatouage a servi dans la marine et était également répandu dans l’armée ce qui permettait de les différencier. Cependant, les tatouages ont également été utiliser pour marquer à jamais l’épiderme des esclaves, bagnards, prisonniers de camps, taulards ou prostituées et pour les reconnaitre en toute circonstance et donc marquer leur appartenance, c’est ce qu’explique le premier document.
I.2 ) Les tatouages, repérage social !
Ensuite, comme le démontre le second document, le tatouage est devenu une expression de repérage social, un symbole d’entrée dans une communauté : la voyouterie ou le corps des sapeurs-pompiers à l’époque d’Edo ( Ancien nom de Tokyo ), des charpentiers ou des mineurs d’autrefois. Cette entrée dans une communauté permettait l’entrée dans une relation de fraternité élective avec d’autres, ils recevaient comme une « insigne » qu’ils auraient en commun avec leurs pairs, leurs tatouages représentaient donc un jardin secret. La télévision complétait cette idée avec par exemple des visuels de yakuza tatoués à l’image de la pègre japonaise.
I.3 ) La douleur comme preuve d’un non-désir
Enfin, le roman de François Garde évoquant le destin de Narcisse Pelletier, l’histoire de ce tragique jeune homme, le document 4, nous prouves l’idéologie d’appartenance dû aux différents tatouages. En effet, alors qu’Octave de Vallombrun décide de la présenter à l’Impératrice Eugénie, la princesse déclara directement « les tatouages ne sont-ils pas habituels chez les marins ?» , ça montre que les tatouages faisaient référence de manière immédiate à une appartenance. De plus, à la vue des différents tatouages, le Prince Impérial, qui admirait la beauté de ses tatouages en demandait un à sa mère, celle-ci rétorqua en expliquant, de manière hyperbolique, la réalisation douloureuse de ces tatouages. Ces propos viennent appuyer le fait qu’avec la douleur il est évident que personne ne fait ça par envie et que donc l’utilité de ces tatouages est dans le seul but de montrer l’appartenance à un groupe d’une personne, ici de Narcisse Pelletier.
Transition :
Après avoir montré que les tatouages permettaient durant un temps de montrer l’appartenance, voulu ou non, à un groupe nous allons voir qu’avec le temps et le changement de mentalité, que les tatouages représentent aujourd’hui pour certain une réappropriation de notre corps.
II.1 ) Les tatouages un moyen d’affirmation
Dans un premier temps, se faire tatouer a été par la suite un moyen de dévoiler une partie de soi, affirmer et afficher son identité comme le montre le document 1. En effet, le lien qu’existe entre tatoueurs et tatoués est bien plus important qu’un simple dessin. Comme le raconte Uki Yoko dans La Voie de l’encre « Mon tatoueur m’a révélé des choses sur ma personnalité. Désormais je me sens plus libre de vivre selon mes propres règles. ». Même si elle dissimulait ses tatouages sous des vêtements amples, car les tatouages restent mal vu au Japon, c’est pour elle cette nature secrète qui lui confère sa beauté. Ensuite, les artistes se sont mis à se recouvrir entièrement de tatouages pour des performances spectaculaires, aller au bout de leur personnage et rendre leurs différents arts encore plus esthétiques. Aujourd’hui, les tatouages ont conquis de nouveaux territoires, de la publicité à la mode en passant par la musique. Les plus grandes stars se sont attribué cette culture, les hard-rockers d’ACDC ou les Red Hot Chili Peppers, les défilés Jean-Paul Gaultier, l’actrice Angelina Jolie, le footballer David Beckham ou encore la chanteuse Rihanna, toutes ces personnes ont permis la banalisation des tatouages. En 30 ans, 1500 boutiques se sont quasiment ouvertes ce qui montre que cette clientèle ne sont pas uniquement des gens voulant appartenir à un groupe, mais plus des personnes voulant se réapproprier leurs corps avec un tatouage dont ils ont l’envie.
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