Synthèse Albert Camus, la Peste
Fiche : Synthèse Albert Camus, la Peste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ismail Azizi • 20 Juin 2016 • Fiche • 969 Mots (4 Pages) • 1 249 Vues
PROPOSITION DE SYNTHESE sur Albert CAMUS, La Peste, deuxième partie, 1947
Informations préalables:
1913-1960 : né en Algérie (pied noir), dans un milieu pauvre, élevé par sa mère (muette) et sa grand-mère.
Élève brillant à l’école, repéré par son instituteur. Très attaché à la terre algérienne.
il s’engage dans le journalisme. Il devient ensuite un grand journaliste engagé.
Ecrit des pièces de théâtre, des essais philosophiques et romans. Deux périodes : l’absurde puis la révolte.
1957 : il reçoit le prix Nobel de la littérature.
La Peste (1947) (cycle de la révolte) : action se situe à Oran (Algérie). La ville est frappée par l’épidémie de Peste. Elle s’organise donc pour lutter contre ce fléau, allégorie du mal. Le roman raconte les différentes façons de réagir face au mal.
Idées directrices:
- Caractérisation de cet échange
- La douceur de l’échange:
- Ni contradiction ni conflit dans ce dialogue
- Lenteur de l’échange: phrases longues (l20 à 28) ralenties par des reprises/répétitions, par des précisions (l21-23).
Pauses silencieuses dues à la réflexion ou à l'hésitation : “Rieux se tourna vers la fenêtre [...]” (l17-19), “ après tout…” l29.
- Intimité paisible : Pièce fermée, horizon bouché par la nuit et la mer, l’ombre.
- Le rôle de Tarrou : l’accoucheur:
- Il pose des questions (“ idée [...] de votre métier” (l9)), incite le médecin à se livrer et à poursuivre sa pensée (“Après tout” (l31)).
- Une relation fraternelle: “se livrer à cet homme” l19, “fraternel” l19. Aveu des incertitudes de Rieux à Tarrou = forme de confidence.
- Vision du monde de Rieux
- Un monde où Dieu a abandonné les Hommes:
- Paradoxe soulevé par Tarrou : être dévoué en ne croyant pas en Dieu (le dévouement étant une valeur chrétienne)
- Expressions du rejet de la croyance: “Croyez pas” l1, “ne croyant en un Dieu de cette sorte” l6, “Que l’on ne croit pas en lui” l33, “lever les yeux vers ce ciel où il se tait” l35.
Répétition du verbe “croire” qui connote l’incertitude.
- Raisonnement logique (l4à 8) :
- mené par des connecteurs logiques : “s’il”(l4), “puisque (6) “qu’en cela”(7).
- Raisonnement par déduction : s’il y avait un Dieu tout puissant, on s’abandonnerait. Or personne ne s’abandonne totalement. Donc il n'existe pas de Dieu tout puissant.
- Sens du monde obscur:
- Incertitudes: “à peu près” l10, “je ne sais pas”, “Je n’en sais rien”, …. Phrases en suspens : “ voilà tout” l15, + utilisation du verbe croire.
- Un monde sombre: champ lexical de l’obscurité + scène de nuit. Mort omniprésente, homme abandonné.
- Un monde insaisissable: pronom indéfini “ce qui m’attend, ce qui viendra” (l13).
- Seule certitude : l’ordre du monde est réglé par la mort:
- Répétition du mot “mort” l23-24-25-27-33-34.
- “Telle qu’elle était - la création ( →ordre du monde) -” l7-8.
- Présentatifs “il y a” l13 + “il fallut” l23 + Questions rhétoriques “qui refusent de mourir?[...] jamais au moment de mourir” + présent de vérité générale “ l’ordre du monde est réglé par la mort” l32
- Certitudes: « il faut » (l13) (maladie) + “Toujours je le sais” (l37) (mort)
→ Ses seules certitudes = la maladie et la mort.
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