Simone De Beauvoir : le deuxième sexe

Simone De Beauvoir : le deuxième sexe

6)        Dans ces lignes la femme est dévalorisée par rapport à l’homme par ces mots « une verticale absolue » (l.24), cette verticale représente l’homme qui est « la norme ». Mais également dans cet extrait « par rapport à laquelle se définissait l’oblique » (l.24-25), dans celle-ci l’oblique représente la femme, qui elle ne peut se définir qu’en rapport à cette norme. Tout ceci est une métaphore mathématique, les « anciens » (l.24), représente les anciens Grecs qui ont théorisé la géométrie. La femme est ensuite discréditée par ces attributs « la femme à des ovaires, un utérus ; voilà des conditions singulières qui l’enferment dans sa subjectivité » (l.25-27), cet extrait montre que les femmes sont forcées d’abandonner leur requête à la subjectivité. En acceptant un rôle passif, laissant à l’homme un rôle actif. Mais elle tant de défendre ses pensées dans cette phrase « l’homme oublie superbement que son anatomie comporte aussi des hormones, des testicules » (l.27-28), en exposant sont point de vue sur cette discrimination injuste et hypocrite de l’homme envers la femme.

7)        Dans ce paragraphe la subjectivité représente le caractère des femmes d’un point de vue qui est personnel. Contrairement à l’objectivité qui elle tient de la neutralité et représente les hommes. Ce que cherche à nous faire comprendre Simone De Beauvoir est qu’une femme selon les autres est poussé par ces sentiments contrairement à l’homme qui lui est objective et impartial.

8)        Grâce à ces exemples Simone de Beauvoir, illustre son argumentation en exposant le point de vue de plusieurs hommes, « Aristote » (l.32) ; « Saint Thomas » (l.33) ; « Bossuet » (l.35), mais également un livre « l’histoire de la Genèse » (l.34). Ces exemples montrent comment la femme est dévalorisée par l’homme par ces mots « femelle » (l.31) ; « homme manqué » (l.34) ; « un être occasionnel » (l.34) ; « un os surnuméraire d’Adam » (l.35), la femme est réduite à un aspect animal, mais également secondaire et inférieur. Elle situe également ces termes « manque de qualités » (l.31) ; « nous devons considérer le caractère des femmes comme souffrant d’une défectuosité naturelle » (l.32-33), la femme n’est pas prise au sérieux et est discréditée par rapport à l’homme.

9)        Dans cette phrase, la femme aurait toujours été pensée par l’homme et définie par rapport à lui, soit pour bafouer ses défauts, soit pour louer son charme et sa beauté. Dans tous les cas, la femme ne serait jamais définie de façon verticale et autonome, sans fondement aux différences qu’elle comporte par rapport à l’homme, mais simplement sous l’angle de son appartenance au genre humain.

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