Comment le deuxième sexe de Simone de Beauvoir participe à la lutte pour l'égalité des sexes

Lecture cursive n°3 : Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe

        « On ne devient pas femme, on le devient », phrase emblématique de l’ouvrage Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, philosophe existentialiste. Son écrit est un essai publié en 1949, considéré comme œuvre de référence pour le féminisme. Cette citation illustre parfaitement l'intention première de Simone de Beauvoir qui était de faire une étude philosophique de la condition de la femme, par l’analyse critique de trois grandes approches de la question de la femme. On peut alors se demander comment cette étude de la femme va-t-elle participer au combat de l’égalité des sexes ?        

        Nous étudierons pour cela trois grandes approches qui sont la critique du déterminisme biologique, suivie de l’importance de la culture et enfin du matérialisme historique.

        Pour débuter, Simone de Beauvoir traite du déterminisme biologique. Il s’agit de la notion où la condition de la femme est définit par ses traits biologiques. Simone de Beauvoir approfondis cette différence biologique entre l’homme et la femme au sein de son introduction, dans le but de pouvoir en établir une critique. En effet Simone de Beauvoir va blâmer que la différence de droits entre les hommes et les femmes basées sur la différence physique entre ces deux derniers, n’a plus lieu d’être. Dans un premier temps, les techniques de nos jours permettent de parvenir à ses différences. Pour autant la biologie donne place à des situations de départs différents aux hommes et femmes mais cela ne signifie pas que les femmes ont moins de libertés que les hommes. Alors, dans ce cas-ci l’usage de la biologie devient problématique à partir du moment où cette dernière est utilisée pour imposer des situations discriminantes aux femmes telles que devoir se marier ou que cela fonde la différence de statut et l’état d’oppression qu’est soumise la femme.  

Simone de Beauvoir porte donc une critique sut le déterminisme biologique en le désignant de prétexte pour reconstruire la condition de la femme.

        Au travers du Deuxième Sexe, Simone de Beauvoir critique donc le déterminisme biologique de la femme.  Or on retrouve un déterminisme aussi au sein de notre culture.

        La deuxième conception qu’attaque Simone de Beauvoir dans Le Deuxième Sexe est l’emprise de la culture sur la femme. Effectivement, Simone de Beauvoir exprime que notre culture influe sur l’inconscient des femmes par rapport aux mœurs et règles sociales de l’époque qui les dégradent. Ainsi, puisque tout le monde partage la même culture on retrouve les mêmes inégalités entre les sexes. Nous vivons alors dans une société patriarcale avec des traditions encrées qui continue de se partager par notre inconscient. De plus même si la femme demeure plus libre qu’avant, elle évolue tout de même dans une situation culturelle qui restreint son champ d’action. En effet on peut choisir : son caractère, ses réactions mais ne peut pas pour autant choisir sa situation de départ, et c’est là que Simone de Beauvoir met en évidence les inégalités. Une inégalité de choix que nous pouvons imager par la relation de Jean-Paul Sarte et Simone de Beauvoir, un couple libre où Sarte était acclamé pour coucher avec d’autre quant en revanche Simone était-elle blâmée, ce qui devrais donc la pousser à ne pas profiter du couple libre. La présence aussi d’un monisme sexuel par la psychanalyse freudienne expliquant l’infériorité de la femme par son désir d’avoir un pénis comme les hommes montre cette promulgation d’inégalités dans l’inconscient.

...