Scène d'exposition Dom Juan, Molière
Commentaire de texte : Scène d'exposition Dom Juan, Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pauline.l7819 • 14 Septembre 2021 • Commentaire de texte • 476 Mots (2 Pages) • 888 Vues
Scène d’exposition Dom Juan
Lors de la discutions entre Sganarelle et Gusman, Sganarelle révèle l’impiété de Don Juan et son côté animal en énumérant une suite d’adjectifs péjoratifs : « un enragé », « un diable », « un Turc », « un hérétique ».
D’après Sganarelle et son expression hyperbolique : « c’est le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté », Don Juan ne croit à rien de supérieur à lui et se sent indépendant de l’état et des pouvoirs, de plus le terme est renforcé par le superlatif qui s’étant dans l’espace et le temps « ait jamais porté », Don Juan serait donc un monstre. L’adjectif « pèlerin » qu’emploie Sganarelle pour nommer le comportement de Don Juan est une ironie supplémentaire sur l’attachement inexistant de Don Juan à la religion.
Par la suite, Sganarelle évoque enfin le côté séducteur et libertin de son maître en abordant ses convictions tel que pour satisfaire son désir, Don Juan est prêt à toutes les ruses, les promesses (tel que faire sortir Elvire du couvent) ; Sganarelle renforce l’idée par le chien et le chat : »il aurait encore épousé toi, son chien et son chat ». Pour lui, Dom Juan connaît qu’une loi : pour aller du désir au plaisir, il est de taille à tous. Sganarelle développe son idée par plusieurs adjectif tel que « pourceau d’Épicure » pour montré que la morale de Don Juan est fondé sur le plaisir ou encore « un vrai Sardanapale » qui montre qu’il est un homme puissant menant une vie luxueuse et dissolue.L’énumération de plusieurs conquête souligne aussi que Don Juan a déjà bafoué l’institution du mariage ce la montre aussi son refus à la limitation. Par ailleurs Don Juan est conscient de son comportement mais préfère fermer les yeux à toutes les remontrances que Sganarelle peut lui faire.
Cette scène d’exposition met bien en évidence le personnage « monstrueux » de Don Juan mais montre aussi implicitement le portrait moral de Sganarelle. En l’absence de son maître, le valet se livre et nous laisse voir son intelligence limitée et déformer face au préjugés, il est défenseur de la morale et de la foi religieuse mais se montre plus superstitieux que religieux en évoquant plusieurs foi le diable ou les châtiments divans. Dévoile son manque de courage, se montre fier devant Gusman et emploi un ton supérieur en l’absente de son maître « moi », « je » et tire une fierté de son intimité avec Don Juan. Mais le courage de Don Juan n’est que verbale et montre qu’il est dévoué à son maître car en réalité il en a peur.
Pour conclure cette scène nous décrit Don Juan comme un libertin admirable grâce à son valet crédule mais fasciner par lui, par ailleurs se révèle lui même à travers le portrait de son maître. Cette pièce peut être placer sous le signe d’une comédie avec le ton et le comportement du valet mais le thème religieux confère à cette pièce un caractère polémique.
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