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Satire de la justice, Mariage de Figaro

Commentaire d'oeuvre : Satire de la justice, Mariage de Figaro. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Février 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  568 Mots (3 Pages)  •  2 690 Vues

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La satire de la justice-fiche synthse

Ecrit en 1894 par Beaumarchais, Le mariage de Figaro est une pièce comique qui satirise beaucoup de faits controversé à son époque. Il serait donc intéressant d’évaluer la présence de la satire de la justice dans cette pièce. Le sujet de la justice ne fait que apparaître dans l’acte III dans laquelle quatre scènes sont consacrées a la représentation du procès qui oppose Figaro à Marceline. Gardant cela en compte, nous allons se concentrer que sur l’acte III scènes 12, 13, 14, 15 et une partie de la scène 16.

  1. La satire du procès

La satire du procès est ce qui rend ce dernier comique car en soit la cas présenté n’as pas d’aspect comique étant que Marceline tente de forcer Figaro à l’épouser pour repayer sa dette.

  1. La parodie du procès

  La situation elle même du procès est assez incroyable. Tout d’abord le cas jugé n’est pas réaliste : on ne verra jamais de nos jours un procès pour le mariage forcé. De plus, les magistrats et les gens de justice sont arrivés immédiatement lors de l’organisation du procès par le Comte : un autre fait irréaliste. Ainsi, l’interaction insouciant de Marceline et Figaro avec le juge brid’oison montre le début d’un procès très non traditionnel.

Cela est confirmé par la façon dont Figaro interagit avec le juge : « un peu moins d’un avant la naissance de Monsieur votre fils le cadet, qui est un bien joli enfant, je m’en vante. » (Acte III, scène 13). Ici, Figaro fait allusion au fait que le fils auquel il fait référence, est le résultat d’une relation extraconjugale qu’il a eut avec la femme de Brid’oison.

De plus, les avocats dans cet acte son Figaro lui-même et Bartholo, un médecin. Cela nous indique qu’ils s’ennuient des normes de la justice à l’époque. Pour renforcer cela, Figaro et Bartholo se prennent au sérieux comme s’ils n’étaient pas au courant qu’un procès officiel ne devrait pas être exécuté comme cela.

Cela est montre par la tirade que fait Bartholo en défense de Marceline : « Et nous y adhérons. Un si mauvais refuge ne sauvera pas le coupable: examinons le titre en ces sens (Il lit.) Laquelle somme je lui rendrai dans ce château où je l’épouserai. C’est ainsi qu’on dirait, messieurs : Vous vous ferez saigner dans ce lit où vous resterez chaudement : c’est dans lequel. Il prendra deux gros de rhubarbe où vous mêlerez un peu de tamarin : dans lesquels on mêlera. Ainsi château où je l’épouserai, messieurs, c’est château dans lequel.

  1. La satire du juge

La satire du juge, ensuite, montre clairement les intentions de Beaumarchais. Il est d’abord ridicule par son nom: brid'oison signifie « oison bridé » on met une plume dans ses narines pour l’empêcher de se sauver donc cela sous-entend qu’il n’est pas plus intelligent qu’une oie bridée, il bégaye sur les mots les plus comique et n’arrive pas a comprendre la plus simples des choses. Puis concernant son prénom : Gusman est homophonique de Goezman, le juge alsacien contre lequel Beaumarchais a soutenu un procès finalement perdu. Son défaut d'élocution, le bégaiement, sied mal à quelqu’un qui doit faire preuve d'éloquence dans sa fonction. Gusman est alors une véritable caricaturisation d’un adversaire de l’auteur.

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