Ronsard, « Comme on voit sur la branche... », Continuation des amours, 1556
Fiche de lecture : Ronsard, « Comme on voit sur la branche... », Continuation des amours, 1556. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar PRADEL CASSANDRA PRADEL • 26 Juin 2022 • Fiche de lecture • 1 182 Mots (5 Pages) • 370 Vues
Texte 4 de la poésie, Ronsard, « Comme on voit sur la branche… », Continuation des amours, 1556
PB : En quoi ce poème est-il davantage la transfiguration de la mort de Marie que l’hymne à sa beauté ?
Mouvement :
1. La comparaison Marie/rose
2. La beauté
3. La fuite du temps
4. La mort
5. La douleur
1.
- vers 1 « Comme » = marque la comparaison
- ce sonnet se construit sur une comparaison traditionnelle rupture sémantique entre quatrains et tercets : - quatrains = la rose
- tercets = la femme aimée
- Analogie :la beauté, la jeunesse, le charme puissant (elle rend l’aube jalouse), le parfum, la fragilité de la floraison et la jeunesse qui sont éphémère
- comparison se transforme en métaphore filé, le comparant et le comparé ne font plus qu’un : « languissanteelle meurt feuille à feuille déclose »
- Pour la femme « premiere et jeune nouvauté » = « premiere fleur »→Métamorphose+ dermier vers « Afin que vif, et mort, ton corps ne soit que roses → inversion à l’intérieur de cette comparaison
- comparaison = point commun la beauté, la rose « belle », « vive couleur », « grâce » / *Marie (v9) ( « En sa belle jeunesse, en sa première fleur », « Ainsi en ta première et jeune nouvauté » →Chiasme, miroir accentue la ressemblance
- Les 2 meut jeunes, arrachées malgrès elles à la vie :
-la rose « battue (…) meurt,
-Marie « la Parque t’as tuée »
→ CCT : « Quand... « x2 = la mort intervient en pleine jeunesse, renforçant l’analogie
La beauté
- La rose = l’amour depuis l’Antiquité
- le déterminant indéfini (v1) « la » = singularité → la rose devient un symbole
- → généralité « on » : le poète n’est pas le seul à faire l’éloge de la rose
- verbe « voir » : invite à l’admirer → hypotypose(merveilleurx compliment de comparer Marie/rose)
- « rendre le ciel jaloux », « l’aube de ses pleurs », « quand la terre et le ciel honoraient ta beauté » = thème de la belle matineuse ( topos de la poésielyrique Italienne ), l’aube = la déesse, rivaliser avec elle est une qualité surnaturelle
- La beauté=sensuelle
- la rose : *la vue «vive couleur »
*l’odeur « « Embaumant les jardins et les arbres d’odeur » → chiasme, parfum = décencheur du souvenir sensuel de la beauté de Marie
La fuite du temps
- Thème du CARPE DIEM ( la vie est éphémère, le temps ^passe trop vite
- champ lexical du temps : « commencement », « jeune », « jeunesse », répétion de « première », « le mois de mais », « l’aube », « au point du jour »
- proposition subordonnées circonstancielles de temps : « quand l’aube... », « quand la terre »
- le « temps » de Marie est < à celui de la rose : la rose→ 6vers d’éloge alors que Marie n’a que 2vers d’éloge et un hémistiche pour la mort = accélération du temps
- les temps verbaux : - 2 quatrains : présent d’habitue= tous les mois de mai
- 2 tercets évoquant Marie : imparfait « honoraient » /
sa mort est au passé composé = temps de l’action terminée et rapide sur 1 seul hémistiche pour la mort montrant la brutalité de sa mort « La Parque t’a tuée »
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