Question de corpus
Commentaire de texte : Question de corpus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mr.Chips • 2 Janvier 2016 • Commentaire de texte • 466 Mots (2 Pages) • 794 Vues
Nous allons mettre en relief les différentes méthodes qu'utilisent les auteurs du corpus pour faire passer leurs idées.
Tout d'abord, certains auteurs utilisent dans leurs textes comme moyen la persuasion pour faire passer leurs pensées. Par exemple, dans la poésie de Ronsard, Discours des misères de ce temps, l'auteur utilise des procédés stylistiques témoignant de la persuasion. En effet, on retrouve une métaphore hyperbolique et allégorie « Ce monstre », désignant le protestantisme et qui est censé susciter chez le spectateur du dégoût, de l'effroi. Il y a aussi la gradation « la force, le couteau, le sang, le carnage » qui témoigne de l'horreur que provoque le protestantisme. De plus, Ronsard utilise aussi le rythme binaire, qui signifie sa colère face à ce qu'il dénonce: « Le pasteur ses brebis, l'avocat sa pratique ». L'auteur met en pratique aussi le registre polémique, qui est une critique violente. On retrouve la persuasion aussi dans le texte de Agrippa d'Aubigné, Les Tragiques, issu du livre « Misères ». On retrouve aussi une allégorie désignant la France comme une mère : « Je veux peindre la France comme une mère affligée », ce qui provoque chez le lecteur de la pitié, « mère affligée », c'est donc le registre pathétique qui est utilisé ici. Il y a une autre allégorie qui représente le protestantisme par Jacob et le catholicisme par Essaü. On retrouve le champ lexical de la souffrance « ennui, pitoyables cris, douleur, déchirés... », faisant éprouver au lecteur de la pitié. La persuasion est donc caractérisée dans ces textes par les sentiments qu'ils font éprouver au lecteur.
Dans un second temps, certains auteurs utilisent davantage la conviction pour faire passer un message. En effet, on retrouve cela dans article « Réfugiés » de l'Encyclopédie. Il y a dans ce texte le registre satyrique, il critique le catholicisme à travers différents procédés stylistique tels que la métaphore « la plaie profonde causée au royaume », ou par le superlatif « le plus funeste » ainsi que par la question rhétorique « Quelles idées (…) partisans de l'intolérance ? ». La conviction est aussi traduite dans la phrase suivante : « La France s'est vue privée d'un grand nombre de citoyens qui ont porté à ses ennemis des, des talents et des ressources dont ils ont souvent usé contre elle. Cela signifie qu'avec le départ des protestants de la France, celle-ci a perdu des hommes qui avaient des qualités, tant industrielles qu'artisanales. Ces procédés font appel au bon sens du lecteur, à son intelligence, traduisant donc la conviction dans ces textes.
Pour faire passer des idées, les auteurs utilisent soit la persuasion, soit la conviction, à travers des arguments visant à toucher le lecteur ou à faire appel à son bon sens, souvent à travers des procédés stylistiques.
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