Présentation orale la princesse de Clèves

Texte 4 : La princesse de Clève

Introduction :

Bonjour !

Nous allons aujourd’hui vous présenter un extrait de La princesse de Clèves, un roman précieux écrit par Mme de Lafayette en 1678.

Madame de Lafayette est une femme de lettre française. Dès ses 16 ans, elle a été introduite à la cour par sa marraine. Elle tient son nom de son mari, le comte de Lafayette, qu’elle épousa à l’âge de 21 ans. Cependant, elle ne resta pas proche de lui très longtemps; elle passait une grande partie de son temps à la cour et, à l’âge de 26 ans, elle s’installa à Paris et créa son propre salon littéraire. C’est Gilles Ménage, un homme de lettres, qui s’est occupé de la formation intellectuelle de Mme de Lafayette. De 1655 à 1680, La Rochefoucauld, un moraliste de la haute société, devint un ami très proche de Mme de Lafayette. Il lui a entre autres présenté de grands esprits littéraires tels que Racine et Boileau. Ainsi, Madame de Lafayette avait une vie sociale très développée.

Lecture

L’extrait est composé de 3 grands mouvements :

Dans le premier qui s’étend de la ligne 1 à 8, Mme de Lafayette présente un portrait élogieux de la princesse de Clèves lors de son arrivée à la cour.

Le second mouvement va des lignes 8 à 17; nous y découvrons l’éducation préventive que donne Mme de Chartres à sa fille vis-à-vis de la gente masculine.

Enfin, dans le troisième mouvement, des lignes 18 à 24, la princesse de Clèves devient un personnage fascinant avec un avenir prometteur.

Nous pouvons ainsi nous demander comment madame de Lafayette, dans cet extrait, arrive-t-il à introduire de manière remarquable un personnage éponyme ?

Explication linéaire :

Premier mouvement l. 1 à 8 :

Dans le premier paragraphe, Mlle de Chartres est dépeinte à la cour de manière élogieuse. Elle est ravissante aux yeux des autres mais on découvre également qu’elle est valeureuse et bien élevée.

On observe dans un premier temps un champ lexical de la vue “parue” l1, “yeux” l1 ou encore “voir”l2 qui montre que mademoiselle de chartres est un spectacle qui distrait les personnes de la cour.

Mlle de Chartres charme l’ensemble de la cour grâce à sa "beauté" l1 et elle suscita même de “l’admiration”l2 auprès des gens de la cour. Mme de laFayette utilise un superlatif “si” à la l2 pour insister sur la magnificence de la princesse.

Seulement, non seulement elle est très belle, mais elle possède des valeurs tels que la “vertu” et le “mérite” l5 qui font d’elle une personne parfaite. L’emploi du terme “extraordinaire” l5 ici possède une valeur hyperbolique qui renforce encore le fait que Mlle de Chartres est parfaite.

Transition : Après avoir analysé l’arrivée de mademoiselle de Chartres à la cour, nous allons maintenant découvrir l’éducation préventive, que lui a donné sa mère, vis-à-vis des hommes.

Deuxième mouvement l. 8 à 17 :

Le deuxième mouvement débute par une comparaison entre l’éducation que donnent “la plupart des mères” et celle de “Madame de Chartres”. Cela se traduit par l’utilisation d’antonymes tels que “jamais” ligne 9 et “souvent” ligne 10, qui décrivent l’opinion opposée de Mme de Chartres quant au fait de parler d'amour à sa fille pour mieux l’en prévenir. De plus, par l’utilisation du présent de vérité générale “s’imaginent” l.8 qui exprime les manières de faire de toutes les mères, l’auteure marque l’originalité de l’éducation de Mme de Chartres qui est décrite

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