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Poésie et quête du sens

Commentaire de texte : Poésie et quête du sens. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Mars 2018  •  Commentaire de texte  •  904 Mots (4 Pages)  •  810 Vues

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Questions sur le corpus

        Dans ce corpus l'objet d'étude est « poésie et quête du sens ». Nous analyserons qui est désigné par les  1ère et  2ème personnes du pluriel dans ces poèmes et commenterons les effets produits. Ensuite nous montrerons quelles fonctions les auteurs assignent à la poésie dans ces poème grâce à Victor HUGO avec son poème « Joyeuse vie » I et II dans Les Châtiments en 1853. Victor HUGO est un célèbre écrivain du XIXème siècle, qui s'est  intéressé au sujet de la souffrance et la misère vécues par les Hommes. En effet, la souffrance est un sentiment qui l'a beaucoup influencé notamment à cause de la mort de sa fille Léopoldine. A la suite d'une visite dans les faubourgs défavorisés de la ville de Lille, la compassion l'amène à écrire  Les Châtiments, un recueil de poèmes, qui décrit la situation misérable de ces habitants. Ensuite grâce à Charles BAUDELAIRE avec son poème « Les yeux des pauvres » dans Petits Poèmes en prose en 1869. BAUDELAIRE est un grand poète, journaliste, il fait beaucoup de critique d'art et de critique littéraire. Et enfin grâce a Laurent GAUDE avec son œuvre « Regardez-les », publié dans Le 1 le 09 septembre 2015. Laurent GAUDE aime expérimenter de nouvelles formes d’écritures. De son expérience au camp de Kawergosk, il a donc ramené un récit, mais aussi des poèmes.

        Dans ces trois poèmes on retrouve les 1ère et  2ème personnes du pluriel, mais dans le poème de Victor HUGO en particulier, nous ne trouvons que 3 fois la 2ème personne du pluriel et il n'as pas une seule fois mit la 1ère personne du pluriel dans son œuvre. Il veut montrer la cruauté des ''riches'' en vers les ''pauvres'' en utilisant le pronom ''vous'' et aussi nous montrer qu'il ne fait pas partie de ces gens qui volent l'agent des pauvres en ne mettant pas le pronom ''nous''.

Charles BAUDELAIRE au contraire utilise les deux pronoms, au début il s'adresse a un certain ''vous'' et dit qu'il le hait. Ensuite nous pouvons voir qu'il utilise la 1ère personne du pluriel pour parler de lui et une femme qu'il aimait car il dit ''Nous nous étions bien promis que toutes nos pensées nous seraient communes a l'un et à l'autre et que nos deux âmes désormais n'en feraient plus qu'une'' (vers 4 à 6). Et pour finir il reprend le pronom ''vous'' comme s'ils s'étaient séparés et qu'il la haïssait car leur pensées n'étaient plus les mêmes.  Et enfin dans le poème de Laurent GAUDE on peut voir qu'il n'utilise pas une seule fois le pronom ''vous'' mais a la fin du poème il utilise le pronom ''nous'' 7 fois, comme si tout le monde était uni, qu'il n'y avait qu'un peuple. Dans les trois poèmes la 1ère personne du pluriel désigne les pauvres, ceux qui travaillent dur, les migrants, ceux qui pensent aider les pauvres, et la 2ème personne du pluriel désigne les riches, les européens, ce qui ont les moyens de vivre mais qui cherche toujours à avoir plus, en volant l'argent des pauvres d'après Victor HUGO :

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