Pour qui écrit-on?

Vincent Jouve, la lecture c’est cette idée de reception par le lecteur. Jusqu’au 19 eme on prend la litté comme surface alors qu’ensuite on le considère comme le temps. C’est la différence entre œuvre qui est sur la surface alors que la litté se decouvre avec le temps

Est ce que l’auteur ecrit pour un type de lecteur ? Sartre met dans son œuvre le chapitre « pour qui ecrit on ? » pour lui il a littérature pour et par les autres. Au 17eme on imagine meme un lien, une conversation entre lecteur et écrivain. C’est une communication paradoxale puisque c’est une conversation dans la solitude puisqu’il n’y pas de réponse immédiate. « ce miracle fécond de la communication au sein de la société » Proust

La litté c’est tjrs une comm’ et on sépare artificiellement le lecteur du texte. Il ne faut pas tjrs se demander ce que l’auteur à voulu dire alors que certaines significations que l’on a aujd n’etaient pas les memes pour l’écrivain pdt son temps

la litté a son achevement lorsqu’il a lecture. Sartre utilise l’image de la toupie, que si elle est inerte, il y a une image alors que lorsqu’on l’actionne on obtient un mouvement et une nouvelle image. Le « le texte instruit et le lecteur conscruit ». Tout texte est fait pour avoir un lecteur cependant certains textes semblent etre ecrit que pour l’auteur et pas pour le lecteur ex Rousseau ; ex textes inachevés ; ex des correspondances ; ex des journaux intimes…

pour sartre c’est évident qu’un auteur décide à une certaine epoque c’est un choix (sous entendu un acte politique)

Ce rapport entre lecteur et auteur se joue à deux niv. 1 quand l’écrivain se pmet à écrire et 2 quand l’oeuvre est publiée. Comment savoir à qui est destiné l’ œuvre, quel public ? > depend du style, le sujet, ex Duras reprend le roman autobiographique, ne vise pas le meme type de lecteur ect…,

les prédispositions du lecteur, choix de l’édition et du format de livre (livres poche, illustré ect …), lexique, comment le lecteur est mit en scène dans sa lecture ex Baudelaire et Diderot interpèlent leurs lecteurs et les impliquent dans le livre > le lecteur devient personnage de façon « ludique » parfois meme devient maitre de la suite (renvoit à différent chapitre en fct de ce que le lecteur souhaite), ou au contraire rejette le lecteur (si ça te plait pas, passe ton chemin)

Quelle est la destination du livre ? Parfois il a des ecarts entre ce que l’auteur prevoyait et ce qui se passe vraiment apres la publication. Ex Eugène Sue avec les mystères de paris qui destine son œuvre aux bourgeois en caricaturant les bas-fonds de paris et cependant recoit des lettres d’admirateurs du peuple qui se sent comprit. Autre ex Stendhal visait les « happy few » alors qu’il est devenu un classique de la littérature fr. Importance du lecteur, sans se restreindre à l’auteur seulement. Certains auteurs comme St John Perse, vont a faire de faux brouillons sans rature ayant pour but de les léguer et ayant consc qu’un lecteur est là pour les lire.

Remise en cause de l’auteur par les structuralistes ex Barthes et Foucault. Ce dernier publie : qu’est ce qu’un auteur ? Et Barthes, la mort de l’auteur

L’auteur pose pb ! Ex Odyssée, il a plusieurs auteurs anonymes et ne sont pas nécessaires. L’oeuvre est première, il n’a pas besoin de voir le contexte de l’auteur.

Il a plusieurs reponses. Déjà auteur signifie autorité (sur son texte, sur le sens) et augmenter aussi. L’auteur est une réf commode déjà rien que pour ranger. La conséquence c’est que tous les œuvre d’un auteur ne font qu’un alors que c’est faux ! Par ex baudelaire a ecrit des correspondances qui n’ont rien à voir avec ses publications. Autre ex les carnets d’enquetes de Zola ne sont pas des œuvres qu’ils a voulu publier comme sa comédie humaine. Dernier ex Céline avec sa thèse sur Semmelweis ce qui a rien à voir avec ses autres œuvres litté. Borges imagine un ensemble complet d’oeuvre sans auteur qui ne forment qu’une seule œuvre.

Ex j’ai lu un Sherlock Holmes sans citer son auteur, comme si c’etait un sous genre littéraire

l’auteur est celui qui vit et celui qui ecrit, il a « deux moi » distinct (Proust qui veut se dissocier de son homosexualité et son travail d’auteur). Son contre sainte-Beuve conteste cet auteur qui part du principe que l’auteur a des intentions particulières quand il ecrit et qu’il a un passé qui influe sur son écriture. Sainte Beuve porte en fait importance au passage de l’écrivain banal à un écrivain renommé « comment rattacher l’anneau de fer à l’anneau de diamant »

si on applique la « méthode st beuve » sur Sterne qui a une vie mole un peu et qui ecrit un livre farfelu qui se moque des romans. Comment a t il fait pour ecrire un roman pareil alors que comparé à sa vie ça n’a rien à voir.

L’auteur c’est une personne. Quand l’auteur choisi un nom de plume c’est pour se protéger ex Françoise Sagant, George Sand, Jean-Baptiste Poquelin dit Molière, d’autres qui cherche à se proteger de la censure comme Rabelais qui masque son nom par un anagramme ou Boris Vian sous un pseudo américain car c’est plus à la mode etc. Parfois cela à un rapport avec la filiation, par dégoût du père, par rivalité, ou le nom de son mari pour se detacher et d’exister pleinement comme Elsa Triolet mariée à Aragon. Elle ne veut pas vivre dans l’ombre de son mari et de s’exprimer pleinement. George Sand ne prend ni le nom du pere ni celui de son mari mais prend celui de son amant. Pour Stendhal, le nom de Beyle n’est pas lui, il deteste son père. Nerval aussi prend un nom de plume comme refus de filiation comme si il devenait lui meme une œuvre entière. Nerval prend pour responsable son père de la mort de sa mère. Gérard de Nerval choisi ce nom parce que c’est le nom d’un terrain qui sonne bien et par coïncidence le nom de jeune fille de sa mère etait Laurent et renversé cela donne nerval (le u et le v etant la meme lettre en grec). Lautréamont se decomposse en l’autre (son père) est resté à mont. C’est deux noms pour la meme œuvre. Le cas des nègres littéraires c’est un nom pour deux œuvres au contraire.

Parfois les pseudonymes permettent d’inventer complètement la vie d’un auteur neuf. Ex emile ajar obtient le prix goncourt et le vrai auteur, Romain Gary qui avait eu déjà le prix Goncourt sous son vrai nom, envoie à son coussin à sa place pour se faire passer pour Ajar. Il y a meme des hétéronymes c’est à dire plusieurs pseudo. Romain Gary est déjà un pseudo > gary c’est en russe flamme et Ajar braise

...