Pleurs dans la nuit, V. Hugo
Commentaire de texte : Pleurs dans la nuit, V. Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar naniie509 • 4 Février 2017 • Commentaire de texte • 672 Mots (3 Pages) • 4 431 Vues
"Pleurs dans la nuit" est un des 158 poèmes extrait du recueil "Les contemplations" écrit par Victor Hugo auteur du romantisme, publié en 1856.Hugo y expérimente le genre de l'autobiographie versifié. Ce recueil est également un hommage à sa fille Léopoldine Hugo. Situé à la page 408 "livre VI" "Pleurs dans la nuit" parle d'un mort et de la mort.
Nous verrons comment Hugo définit la mort et ensuite on verra les différentes phases que le mort subit.
Nous aborderons dans un premier temps le sujet de la mort.
Tout d'abord, la mort rapporte à la solitude et à l'isolement car vers 1 "Ô mort te voilà seul!" et le vers 2 représente la solitude, nous pouvons dire qu'Hugo insiste sur l'anaphore "seul" pour montrer la solitude du mort et le monostiche " Le mort est seul. Il sent la nuit qui le dévore. [...]" affirme qu'il n'est accompagné de personne. Nous avons une représentation concrète d'une notion abstraite qu'est la mort en allégorie "l'aigle trépas" vers 42 puis vers 24 la mort est désigné comme une chose.La mort crée un paysage terrifiant " L'horizon s'emplit d'inquiétude", "l'herbe tremble", " ces hydres que le jour on appelle arbres se tordent dans la nuit"..., ces personnifications montrent que le paysage est vraiment effrayant et de plus la scène se déroule dans un cimetière.
Nous allons maintenant parler du mort et de ses sens puis de ses déplacements.
Ensuite, le mort est dans son cercueil l'utilisation de l'euphémisme est présent "Tu ne changeras plus de lit ni d'attitude" vers 3 , vers 8 " Et puis le fossoyeur s'en va boire la fosse" ce vers permet de localiser le mort qui est dans un cimetière. Vers 16 "Le fleuve blanc reluit" fait référence à l'Achéron le fleuve qui relie le royaume des vivants à celui des morts. "Il sent la nuit qui le dévore" personnification du mort, vers 21 " Il entend des soupirs dans les fosses" le mort ressent la présence des autres morts, " Il sent un doigt obscur,, sous sa paupière close,[...]" .Ces vers montrent la décomposition du mort et l'évocation de ses sens font penser que les sens du mort sont toujours en fonctions. " Il est l'être vaincu dont s'empare la chose" la mort ici est qualifié de chose qui s'empare du mort.
Nous parlerons maintenant pour finir de l'idée de la condition humaine qu'est la mort vu par Hugo.
Enfin, V.H utilise l'euphémisme "Tous tombent" qui signifie que tout le monde mourra et au vers 35 "Tout escalier, que l'ombre ou la splendeur le couvre; descend au tombeau calme, et toute porte s'ouvre sur le dernier moment" Ces vers affirme que devant la mort peut importe la richesse accumulée au cours de notre vie et la situation sociale que nous avions et nos différences la mort s'autorise à tous.
"L'un au bout une course insensée" référence aux jeunes ou bien à son beau-fils .
"L'autre
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