Plan des mouvements de l'âme du vin de Baudelaire

Plan des mouvements de l’âme du vin de Baudelaire

1er mouvement : le vin se voit accorder la parole et l’esprit, son âme prend la parole pour s’adresser à son « frère », à l’homme. Elle décrit sa condition et celle de l’Homme. Tout ce qui suit est le chant, la création de l’âme du vin.

2ème  mouvement : l’âme du vin est consciente du travail que l’Homme doit fournir pour lui « engendrer [la] vie »,  elle veut donc le remercier en étant bon. Ce deuxième quatrain insiste sur la souffrance suscitée par le travail de la vigne, il représente l’activité poétique et la condition humaine

3ème mouvement : l’âme du vin est heureuse de « tomber dans le gosier d’un homme », la poitrine de cette homme représente le tombeau d’une mort souhaitée ; chez Baudelaire, la mort n’est pas mauvaise. La poitrine est opposée aux « froids caveaux », cette « douce tombe » est opposée à la bouteille.

4ème mouvement : l’âme du vin confond son « sein palpitant » avec celui de son buveur, Baudelaire marque un contraste avec la strophe précédente : aux « froids caveaux » et à la mort succèdent la vie palpitante. L’emploi du futur permet d’entrevoir un espoir ; l’âme du vin nourrit l’espoir.

5ème mouvement : la vie est perçue comme une lutte où l’Homme qui est l’athlète doit se battre. Le vin lui doit aider, soutenir le lutteur, c’est « L’huile qui raffermit les muscles ».

6ème mouvement : le vin est comparé à la boisson des Dieux, il est comparé à « l’éternel Semeur », à Dieu. Le poème prend une dimension « sacrée ». Ainsi, le vin confère l’inspiration poétique. De l’union entre le vin et le gosier de l’homme Baudelaire fait naître une rare fleur, la poésie ; il fait de chacun un poète.

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